Les travaux de la journée d'étude se sont focalisés essentiellement sur une approche dichotomique, intégrant les notions des droits de l'homme et la lutte contre la criminalité. La relation entre le parquet général et la police judiciaire a été au centre de la journée d'étude organisée jeudi à la cour de Béjaïa. Cette rencontre a permis aux participants dont l'activité est intimement liée à la justice d'aborder des questions en relation avec les droits de l'homme et la lutte contre la criminalité. L'activité de la police et sa relation avec la justice, notamment en matière de «respect des droits de l'homme durant l'enquête préliminaire» et «les méthodes et les procédures de recherche et d'investigation», thèmes abordés dans le détail par, respectivement, Rabah Boudache, procureur de la République près le tribunal d'Akbou, et Salim Boukhtir, officier de la police judiciaire à la Sûreté de wilaya. Il en est de même pour le rôle des catégories de fonctionnaires habilités à exercer certaines missions de police judiciaire. Le crime organisé transfrontalier, l'exécution des décisions de justice et la mise en oeuvre de commissions rogatoires et des instructions du parquet, sont d'autres thèmes étudiés par les participants dont la Gendarmerie nationale, les fonctionnaires disposant de prérogatives de la PJ, les juges du parquet et d'instruction. Il s'agit, pour les organisateurs, de «renforcer la relation entre le parquet général et la police, et de surmonter les contraintes qui entravent le bon déroulement de ses activités». A travers de cette journée, l'on vise aussi à fixer et unifier les méthodes d'action conformément aux nouveaux mécanismes arrêtés par le système législatif et à permettre la finalisation des opérations liées aux processus de réforme de la justice et à hisser le niveau de performance du droit pénal pour assurer la protection des droits de l'homme. Amirat Khellaf, procureur de la République à Amizour, Maâmeri Mohamed, procureur de la République à Béjaïa et Belout Lazher, officier de la gendarmerie à Béjaïa, ont donné des conférences, toutes liées à la thématique citée plus haut. A noter que ces rencontres décidées par le ministre de la Justice se sont également tenues à Mostaganem et Annaba, au courant de la semaine dernière. Il s'ajoutent à celles organisées récemment à Jijel, Médéa, Sétif, Tiaret, Tizi Ouzou et Batna.