L'objectif du programme d'investissements et de développement pour la période 2014-2019 est de maintenir durablement la solidité des fondamentaux de l'économie, dont la stabilité permet de soutenir le développement des opportunités de croissance économique et sociale et la constitution d'épargnes pour les générations futures. Les orientations données dans ce domaine par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors du Conseil des ministres de mercredi dernier, ont été claires tant le gouvernement a entre les mains les atouts et les possibilités de régler ces problèmes fondamentaux, loin de toute stratégie de facilité. Ce nouveau round se veut la poursuite du développement et le renforcement des segments quant à l'avènement d'une économie diversifiée, la lutte contre les disparités régionales, et, singulièrement, l'annonce de nouvelles mesures de développement socioéconomique en faveur des wilayas du Sud, des Hauts-Plateaux et des régions montagneuses. Il est question de la satisfaction progressive de l'ensemble des besoins fondamentaux de la population. Un axe central autour duquel s'articule le programme politique du chef de l'Etat (2014-2019). En tant que politique ayant pour finalité la promotion de tous les citoyens, cette nouvelle phase de développement a pour objectif fondamental l'élimination des disparités régionales, tant au niveau de la répartition des populations que des activités économiques, sociales et culturelles. Le programme présidentiel a donc choisi d'orienter les plus grands efforts de développement vers ces secteurs; c'est le sens de la politique de l'équilibre régional, surtout si l'on prend en considération le futur découpage administratif qui vise essentiellement le rapprochement de l'administration des administrés, ce qui implique en parallèle la répartition des fruits du développement national à travers l'ensemble des régions. L'expansion économique devra profiter à l'ensemble des citoyens, citadins ou ruraux, et ce, à travers toutes les régions. Cela n'est possible qui si une répartition volontaire et sélective des activités génératrices de progrès et de revenus est entreprise au bénéfice des régions subissant, pour diverses raisons, des insuffisances, notamment les zones montagneuses, les Hauts-Plateaux, le Sud et les régions frontalières qui n'ont pas bénéficié du développement à la mesure de leurs problèmes. Depuis toujours, l'un des grands axes de la politique de développement a été la valorisation des potentialités agricoles, minières, touristiques et autres. Aussi, s'agit-il au titre de ce nouveau programme quinquennal de développement et d'investissements publics de relever les taux de croissance dans tous les secteurs décisifs. Une nécessité motivée par l'insertion de l'économie nationale dans un environnement national et international, l'ouverture de la voie aux opérateurs nationaux et aux partenaires étrangers dans le but d'accomplir et d'intensifier le développement et la diversification de la production nationale. Dans ce sens, préserver et accroître ce qui a été créé au plan de la solidarité et de la cohésion, signifie de fait la continuité de la résolution des grands problèmes d'édification d'une société ayant pour but le bien-être des populations. Les réalités comme le plein -emploi, la justice sociale et les conditions de logement en évolution constante constituent la croissance permettant l'amélioration des conditions matérielles et culturelles. Un ordre du jour qui devrait être maintenu et peaufiné par le gouvernement à travers la recherche de nouvelles pistes à déblayer. Ces conditions réunies peuvent progressivement permettre au pays, dans un contexte politique et économique international régi par des "lois" impitoyables, de relever les défis et de parachever l'œuvre pour l'avènement d'une société basée sur la justice et la cohésion sociales, disposant d'une économie forte, prospère, et au sein de laquelle l'intérêt de chaque citoyen se conjugue à l'intérêt national. C'est ainsi que l'on pourra parler de "boom ou de miracle économique", confortant parfaitement les thèses pressantes de la préparation de l'après-pétrole.