"Prévoir les changements climatiques", c'est le thème majeur d'une rencontre organisée hier en collaboration avec le centre régional africain des sciences et technologie de l'espace. Une rencontre qui a comme principal objectif de donner un avantage aux programmes internationaux relatifs aux changements climatiques, assister les pays africains en matière de technologies spatiales et leur permettre ainsi d'échanger leurs expériences sur l'analyse des changements climatiques. Dans ce sens, il y a lieu de signaler que les pouvoirs publics annoncent le lancement du satellite Alsat-2A d'ici la fin 2008. En effet, pour lutter contre les changements climatiques, plus de 80 milliards de dinars seront dégagés d'ici 2020 pour les technologies de l'espace. Pour ce qui est du domaine de la formation, il faudrait souligner la création d'une école doctorale des technologies de l'espace qui a été ouverte cette année au niveau d'une dizaine d'universités du pays, une manière de renforcer les ressources humaines dans ce secteur. Quant aux résultats réalisés par le satellite Alsat-1, ils seront connus le 26 novembre prochain. Le directeur général de l'Agence spatiale algérienne (Asal), M. Azzedine Oussedik, a révélé lors de cette rencontre, que Alsat-2A sera lancé à partir de la fin 2008 et un groupe d'une trentaine de chercheurs algériens seront en formation en France pour la conception du satellite Alsat-2B qui sera, à son tour, lancé en 2009. Ce qui est à signaler dans cette optique, c'est que ce satellite disposera d'une charge utile de dernière génération, elle permettra de fournir des images de 2.5 m de résolution en mode panchromatique et 10 m de résolution sur chacune des 4 bandes couleur du mode multispectral. Elle bénéficie de toute l'expérience acquise par le géant français EADS Astrium dans l'observation de la Terre, avec les télescopes en carbure de silicium qui seront pour la première fois intégrés sur des plates-formes satellite de la classe Myriade, dont la conception a été réalisée en partenariat avec le Cnes. A cet effet, M. Azzedine Oussedik n'a pas manqué de préciser que dans le but de ne pas rester en marge des autres pays en matière des technologies spatiales, l'Algérie ambitionne d'avoir prochainement son propre satellite de télécommunications.