Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Belaiz, a indiqué dans une déclaration à la presse, en marge de la réunion gouvernement-walis qui se tient depuis dimanche au Palais des nations, que son département a entrepris les démarches nécessaires pour vérifier la nationalité des détenus de Guantanamo ; suite à quoi il a été révélé qu'il s'agit de 17 algériens. Depuis, l'Algérie a entamé des négociations avec les Etats-Unis pour la remise en liberté de ces détenus pour qu'ils soient rapatriés en Algérie. Il a affirmé que l'Algérie n'accepte aucune conditions pour la remise en liberté des ses détenus et que n'importe quel algérien voulant rentrer au pays ne sera pas interdit de séjour. M. Belaïz a indiqué également qu'officiellement aucun détenu n'a refusé de rentrer en Algérie, contrairement à ce qui a été rapporté par certains médias. Il faut rappeler, dans ce cadre, que l'ambassadeur des USA en Algérie, M. Robert Ford, avait déclaré en marge d'un séminaire de formation des magistrats algériens dans le domaines des litiges relatifs au financement des PME, que les négociations entre les deux Etats concernant les détenus algériens de Guantanamo avancent et qu'elles sont en voie d'aboutissement. Par ailleurs, le ministre de la Justice a indiqué que l'ex-émir du GSPC, Hassan Hattab, qui vient de se rendre aux services de sécurité dans le cadre de la réconciliation nationale sera jugé et la loi sera appliquée. En outre, il a indiqué au sujet des étrangers condamnés par la justice algérienne pour des crimes seront rapatriés dans leurs pays une fois que le jugement est exécuté. Revenant sur le traitement des affaires au niveau de la justice, M. Belaïz a souligné que concernant les affaires civiles la période pour prononcer le jugement ne dépasse pas 6 mois et concernant les affaires pénales, la période est de 3 mois, ajoutant que l'exécution des jugements dépend du verdict final après l'usage du droit de recours. Dans le même cadre, il a indiqué qu'actuellement 86% des verdicts sont exécutés, alors le taux d'exécution n'était que de 35% il y a quelques années. Propos recueillis par N. C.