Après ses deux visites de travail aux wilayas de Béchar et Médéa, la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, s'est rendue à Batna dans le but de visiter le centre d'examen du (Bem) Benbadis, et ce , pour donner le coup d'envoi de l'examen du brevet de français, où elle a ouvert l'enveloppe cachetée de l'épreuve dans une classe devant les candidats. A cet égard, elle a déclaré aux journalistes que l'Etat a fourni des efforts considérables afin d'assurer la crédibilité des examens scolaires et mettre en place les conditions de leur bon déroulement. La ministre a souligné le caractère "complexe du processus à suivre pour atteindre les objectifs assignés, en particulier en matière de crédibilité des examens". Elle a salué, à ce propos, la participation des parents d'élèves et des associations qui les représentent, et "les efforts qu'ils fournissent dans ce cadre". La ministre a fait savoir également "le rôle prépondérant des soldats de l'ombre", en l'occurrence "tous les personnels du secteur qui s'emploient, loin des feux des projecteurs, avant, pendant et après les examens, à en assurer la préparation, l'encadrement et le suivi". Elle a exhorté dans ce cadre le directeur local du secteur "à communiquer davantage afin de valoriser le travail de tous ces fonctionnaires". D'autre part, les journalistes présents ont questionné la ministre de l'éducation sur l'enseignement de la langue amazighe et relevant le nombre "assez important" des élèves qui suivent ces cours à Batna et dans les wilayas limitrophes, elle a fait part de "la vision d'avenir qui préside à la démarche de son département, avec, entre autres questions, la prise en compte de la graphie". Tout en ajoutant en substance "Un centre de recherche devra mener une réflexion, avec le concours du Haut commissariat à l'amazighité, pour promouvoir davantage cette langue et mettre en place les conditions idoines pour son enseignement". Mme Benghebrit a également évoqué la formation des enseignants, soulignant à ce propos que dans le cadre de l'amélioration de la mise en œuvre de la réforme du secteur, qu' "une attention particulière est accordée à cette formation". "L'éducation nationale ne peut avoir de pertinence ni de résultats sans des enseignants bien formés", a-t-elle souligné, ajoutant qu'au-delà de la nécessité de la formation continue, " il faut acquérir une nouvelle professionnalité qui relève tout simplement des nouvelles compétences qui nous sont imposées par le développement et les évolutions observés à l'échelle mondiale". Dans le même contexte, la ministre a indiqué que les futurs enseignants qui seront admis au concours de recrutement prévu en juillet recevront une formation à partir du mois d'août.