Plusieurs chantiers ont été lancés par le ministère de la Communication pour mettre à niveau et surtout professionnaliser la presse, à travers l'installation prochainement des autorités de régulation du champ de l'audiovisuel et de la presse écrite, le conseil d'éthique et la commission habilitée à délivrer la carte de journaliste professionnel. Pour expliquer, à nouveau, sa feuille de route de la presse nationale, Hamid Grine a indiqué, lors la soirée de jeudi à vendredi, à Oran, que la commission nationale provisoire chargée de la délivrance de la Carte nationale de journaliste professionnel sera installée la semaine prochaine. " La commission provisoire chargée de la délivrance de la Carte nationale de journaliste professionnel sera installée la semaine prochaine pour entamer ensuite son travail ", a indiqué le ministre, dans une déclaration à la presse, en marge du forum sur " les perspectives du développement de la ville d'Oran ", organisé conjointement par l'APW d'Oran et le journal 'Le Quotidien d'Oran'. Pour le grand bonheur des journalistes, cette commission sera constituée de journalistes ayant cumulé une expérience professionnelle supérieure à quinze années dans le domaine de la presse, a souligné le ministre, ajoutant que cette composante " aura une vocation technique et apolitique ". La commission sera composée de journalistes issus des secteurs public et privé et représenteront les régions centre, ouest et est du pays, a encore ajouté M. Grine. Concernant le retard accusé dans son installation, le ministre a expliqué que cette situation est due au désistement de quelques membres qui avaient donné auparavant leur accord. Les membres de la commission provisoire auront pour mission de distinguer le journaliste professionnel de celui qui ne l'est pas et de délivrer la Carte nationale de journaliste professionnel, et ce, en prévision de l'élection d'une autorité de régulation par les journalistes professionnels. Cette structure provisoire aura pour rôle de déblayer le terrain à la commission permanente qui sera composée de représentants des journalistes, des éditeurs et de l'autorité, a encore ajouté le ministre de la Communication, invité à ce forum avec son homologue chargé de la Jeunesse, Abdelkader Khomri. Les imprimeries publiques n'ont récupéré que 5% des dettes des journaux privés Sur un autre sillage, le ministre a indiqué que les imprimeries étatiques n'ont récupéré que 5 pour cent des dettes des journaux privés. " Sur un total de 4 milliards de dinars de factures impayées, les imprimeries publiques n'ont récupéré que 200 millions de dinars, lors d'une opération de mise à niveau ", a indiqué M. Grine, dans une déclaration à la presse, en marge du forum sur " les perspectives du développement de la ville d'Oran ", initié par l'APW et " Le Quotidien d'Oran ". " Ces entreprises d'impression sont souveraines et libres d'adopter les moyens utiles pour recouvrir leur argent au moment où le ministère a appelé à la rigueur dans la gestion de ces établissements ", a souligné M. Grine. Le ministre a rappelé que seules les sociétés d'impression publiques accordent aux éditeurs des délais de paiement allant jusqu'à trois mois, alors que les imprimeries privées exigent le paiement cash et n'accordent aucun délai de paiement.