La démocratie participative autour de laquelle s'articule le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a pour ambition première de permettre aux citoyens d'être des partenaires actifs au plus près de la vie publique. Cette condition démocratique reposant sur une approche de participation collective de la société à la gestion de ses propres affaires, vise à ramener, surtout, la gestion du pouvoir local à des pratiques saines et à un meilleur service public répondant aux espoirs des populations impatientes de subir des politiques de développement orientées vers une nouvelle vision qui préconise des liens de causalité entre le domaine économique et la vaste sphère sociale, soit la définition d'axes stratégiques propres à concourir à la mise en place d'une philosophie de développement souple, efficace et également bénéfique pour tous. Cela relève autant de l'urgence que de l'exigence sociale et des nécessités qui s'y rattachent. C'est pour toutes ces raisons que les conditions du renouveau de la société algérienne et pour la restauration de la confiance entre l'Etat et la population, devraient subir des aménagements réels, une orientation plus judicieuse aux implications concrètes. Dans ce sillage d'actualisation des fondements de ce renouveau et de continuité, tout un chacun attend du prochain programme quinquennal à l'horizon 2019 et la future loi de finances 2015 qu'ils soient "inondés" d'axes de développement et d'investissements diversifiés qui témoignent des besoins et des déficits à rattraper dans le secteur économique et social pour mieux faire face aux défis de la mondialisation et du monde économique et financier. Il s'agit d'un réalisme grandissant pour lequel tout le monde doit s'y mettre au plus pressé que jamais, notamment que le gouvernement s'est assigné dans son Plan d'action comme objectifs prioritaires celui de conforter le processus démocratique, d'améliorer la bonne gouvernance politique et économique à travers une plus large décentralisation et de donner une impulsion nouvelle à la solidarité sociale. En fin de compte, à travers toutes ces perspectives de développement, toute la collectivité nationale se trouve engagée, avec des variantes non négligeables, dans une épreuve, où l'impératif de développement de ses capacités matérielles et humaines permet de saisir les possibilités offertes par le programme politique en vigueur à travers ces étapes de mise en application apportant des réponses appropriées à des problèmes cruciaux. Il s'agit, pour tout dire, d'une politique d'appropriation de la maîtrise de nouvelles méthodes de gouvernance pour les mettre au service de la cause du développement économique, social et culturel de la société et en faire un moyen de rattrapage économique.