La 17ème rencontre, tripartite (Gouvernement-Patronat-UGTA), qui s'est tenue jeudi à Alger, a été l'occasion pour le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, de réaffirmer la détermination du gouvernement, avec l'apport de ses partenaires économiques et sociaux, à poursuivre le développement en vue de l'avènement d'une économie diversifiée, de plus en plus forte, complémentaire au potentiel en hydrocarbures. A ce sujet, M. Sellal a interpellé les présents à cette rencontre sur les défis et les enjeux du pays qui appellent à un "engagement" et à une "mobilisation" de tous les secteurs économiques et sociaux, pour "bâtir une économie compétitive, émergente et diversifiée, apte à faire sortir définitivement le pays de la dépendance aux hydrocarbures". Un autre élan qui consiste à la relance définitive du développement économique et social visant à l'horizon 2019 un taux de croissance de 7 % qui se fixe comme priorité la création de richesses et d'emplois. Une première appréciation des travaux de cette 17ème session de la tripartite permet de dire que les trois partenaires ont pris au mieux conscience des problèmes du développement et ont formulé avec plus de précisions les besoins de l'économie nationale. C'est donc par le truchement de la mise en application des engagements du Pacte national économique et social de croissance qu'il est désormais possible d'atteindre les objectifs économiques et sociaux. A cette veille de préparation du programme quinquennal 2015-19, les décisions prises par les membres traduisent l'accumulation de l'expérience afin de compléter les différents volets de la stratégie de développement du point de vue de l'approche et de la problématique générale de la composante spatiale de la sphère économique et sociale, de la précision des critères d'amélioration et de modernisation de l'administration économique et la lutte contre les lenteurs bureaucratiques et la décentralisation de la décision pour garantir un meilleur service public. En somme, l'objectif premier est d'assurer une croissance économique durable, de résorber le chômage et de relever le niveau de vie et de bien-être de la population. A ce titre, l'industrie et l'agriculture seront un instrument puissant si l'économie nationale veut être à la hauteur des défis à relever. Le fait que les membres de la tripartite se sont engagés à accorder un intérêt particulier à la poursuite de l'effort de lutte contre le chômage par l'encouragement de l'investissement producteur de richesses et d'emplois et une autre attention tout à fait particulière au développement du secteur de l'agriculture et du monde rural, constituent un témoignage probant sur leur détermination commune à sortir des "normes" actuelles de gouvernance économiques. Il importe, à ce stade, que tout soit fait pour consolider les acquis obtenus durant ces quinze dernières années, notamment, les partenaires économiques et sociaux à asseoir leur contribution efficiente sur la confiance. Il serait approprié dans ces conditions que ces partenaires continuent plus activement à seconder les pouvoirs publics dans leurs efforts d'amélioration des conditions de vie des populations et dans la mise en œuvre du prochain programme quinquennal 2015-19, une implication qui soit tout à la fois ciblée, porteuse et respectueuse des spécificités du Pacte national économique et social de croissance et des mesures et dispositions le concernant.