La liste des revendications de développement établie par le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires économiques et sociaux, ne vise qu'à éliminer de l'ordre économique actuel tous les obstacles et promouvoir les mesures concrètes en faveur de la croissance, en général. Probant travail de repérage de ces obstacles est donc à réaliser au sein de tous les secteurs de la vie économique nationale en vue de diagnostiquer les raisons d'une certaine "torpeur économique". Ce diagnostic apparaît d'autant plus urgent car le système économique présent se signale par le caractère limité de la rentabilité ou par un modèle tellement flou que toutes les interprétations sont permises. Des progrès n'ont été entrepris que sur un point, capital, il est vrai que pour la sphère économique, le principe de bâtir une économie émergente dans le cadre d'une approche de développement durable a été adoptée. Une approche spéciale qui se distingue à travers des progrès réalisés en matière de gouvernance dans ses volets économique et d'entreprise, qui sont à même de contribuer à approfondir le processus de relance économique visant à procurer au pays des avantages supplémentaires, notamment au niveau macro-économique et enfin un renouveau privilégié qui devrait se diversifier à l'avenir pour satisfaire des besoins particuliers de la société algérienne. La mauvaise conjoncture mondiale, économique et sociale, difficile et pleine d'incertitude, est un élément supplémentaire qui incite l'économie nationale à faire son vrai "lavage". La manifestation qui caractérise maintenant l'économie, exclut par nature tout acte d'improvisation. Il est urgent plus que jamais pour le développement global, de faire dans le renouveau et ne plus attendre ! Surtout que la richesse nationale rend nécessaire son exploitation et la naissance d'investissements rentables sur les plans économique et social. Dans cette optique, le programme quinquennal 2015-19 en gestation au niveau du gouvernement peut être considéré comme un autre chapitre ciblant au mieux les revendications et les besoins socioéconomiques du pays et de la société. Cela dit, un pays dont le système économique est en pleine mutation, profonde transformation et dont les ressources, sont immenses, peut préconiser une gestion plus harmonieuse de son économie. Une gestion qui, tout en assumant la richesse et la croissance, s'adapte aux impératifs du présent et rehausse les préalables de l'avenir. En ce sens, il est indéniable que les efforts déployés par le gouvernement en direction de ses partenaires économiques et sociaux ont ouvert des perspectives nouvelles à cette relation de partenariat visant à intensifier les cadres de concertation, de dialogue permettant de transformer et de renforcer la production nationale et le développement économique, en général, pour l'inscrire dans une perspective d'avenir.