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Editer un livre revient moins cher qu'à son importation
12e salon du livre d'Alger (SILA)
Publié dans Le Maghreb le 05 - 11 - 2007

La coopération entre les maisons d'éditions algériennes et françaises, notamment en matière de cession des droits et de co-édition, a fait samedi dernier le thème central d'une conférence, organisée en marge du 12ème salon du livre d'Alger (SILA).
Dans ce contexte, M. Pierre Astier, agent littéraire, a relevé l'existence d'”une matière” et d'”une envie” de coopération entre les maisons d'éditions algériennes et françaises, “vu l'histoire commune qui lie les deux pays, et qu'il faudrait enrichir pour les générations actuelles et futures”, a-t-il dit. En outre, M. Astier a fait remarquer l'existence de plusieurs axes de travail entre les maisons d'éditions des deux pays, notamment à travers la vente
aux maisons d'éditions algériennes de droit d'édition en langue française, l'acquisition
par les éditeurs français de droits mondiaux détenus par les éditeurs algériens
et la co-édition. Pour sa part, M. Abdellah Benadouda, représentant d'une maison d'édition algérienne, a souligné qu'éditer un livre “revient beaucoup moins cher par rapport à son importation, à cause des taxes douanières et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui lui sont imposées”. Melle Radia Abed, représentante du syndicat des professionnels du livre, a de son coté, fait un constat sur l'état de la coopération entre les maisons d'éditions algériennes et françaises, mettant en exergue, particulièrement, les difficultés que peuvent rencontrer les maisons d'éditions algériennes pour l'obtention de la cession des droits des maisons d'éditions françaises. Une représente d'une maison d'éditions française, Mme Isabelle cote a, quant à elle, fait savoir que l'organisation des foires et salons “ne suffit pas à elle
seule, pour renforcer la coopération entre les maisons d'éditions, d'ou, a-t-elle rappelé, la tenue en juin dernier de la 1ère rencontre méditerranéenne de l'édition. Par ailleurs, une conférence sur le thème ‘'Enjeux et mondialisation” a été animée samedi après-midi, conjointement par l'écrivain chilien Luis Sepuleveda et l'universitaire péruvienne Leïla Bartet, dans le cadre du café littéraire organisé à l'occasion du 12ème Salon international du livre d'Alger (SILA). Dans son intervention, Luis Sepuleveda a mis en relief la relation existant entre la mondialisation et la culture, estimant que ‘'l'une des premières caractéristiques de la mondialisation, c'est la suprématie des monopoles, notamment sur la communication''.
Abondant dans ce sens, le conférencier relèvera la ‘'mainmise'' des groupes économiques internationaux dans le domaine de la communication, citant à titre d'exemple le succès de l'oeuvre Harry Potter qui “est actuellement plus connue que la plus grande oeuvre littéraire du Maghreb”. “Ceci n'a rien à voir avec la qualité de l'écrivain de l'oeuvre “Harry Potter”, relevant que c'est beaucoup plus la capacité d'influence sur l'opinion publique”, a affirmé Luis Sepuleveda pour qui “l'un des grands défis, c'est de démocratiser la communication, ajoutant que “la seule forme de démocratiser la communication est d'empêcher la concentration monopoliste”. L'écrivain a par ailleurs relevé l'importance de la production culturelle des pays d'Amérique latine estimant qu'elle est “très présente” dans l'espace européen et américain malgré les difficultés.
De son côté l'universitaire chilienne Leïla Bartet a indiqué qu'un grand nombre d'écrivains chiliens sont “fascinés” par la littérature arabe tout en mettant également en valeur l'apport culturel de l'immigration arabe au Chili. Elle a, dans ce cadre, cité les oeuvres écrits par les enfants d'immigrants arabes, dans lesquelles ces derniers décrivent “la saga familiale” de l'émigration.
Evoquant la presse latino-américaine, Leïla Bartet a déploré que “la rhétorique qui existe dans cette presse reprenne celle de la presse occidentale”. “Ceci conduit à une image de l'autre qui est altérée”, a conclu l'universitaire chilienne.


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