Des diplomates occidentaux, à Vienne font état de la remise du rapport du Directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed El Baradai, au conseil des gouverneurs, à la mi-novembre. Ces sources n'ont pas indiqué la date exacte, mais elles estiment que ce rapport sera remis au conseil de sécurité, le 12 ou le 13 novembre. Selon les règlements intérieurs de l'AIEA, les rapports du Directeur général sont remis au conseil des gouverneurs, une semaine avant chaque réunion. Notons que Mohamed El Baradai a déjà annoncé publiquement, que les inspecteurs onusiens n'ont constaté aucune dérive dans le programme nucléaire civil de l'Iran. Par ailleurs, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans sa conférence de presse hebdomadaire a déclaré lundi que Téhéran accepterait toute initiative garantissant sont droit à enrichir de l'uranium. Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, à Téhéran, Sayed Mohamed Hossini a déclaré que le président Ahmadinejad était toujours favorable à la création d'un consortium international, en Iran pour l'enrichissement de l'uranium, afin de produire le combustible. Quand à la proposition du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) concernant un dialogue direct entre l'Iran et les Etats-Uni, sur le dossier nucléaire et les évolution actuelles au Moyen-Orient, Hosseini a déclaré que Téhéran, préférait pour l'instant, continuer le processus de coopération, avec l'AIEA. Interrogé par les journalistes, le porte-parole a rappelé que la partie irakienne était, jusqu'à présent satisfaite de ce processus des négociations, et que si le gouvernement irakien insistait sur la poursuite du dialogue et que Wachington faisait part de sa disponibilité à poursuivre les pourparlers, la République islamique d'Iran serait prête à reprendre les négociaitions directes avec la partie américaine. Hosseini a réitéré que toute initiative devrait respecter la nouvelle Constitution de ce pays, et que le gouvernement de Baghdad devait avoir plein pouvoir pour gérer les affaires relatives à la sécurité après le retrait des forces occupantes. C'est la condition primordiale du rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Irak, a déclaré le porte parole. Il ajouté que Téhéran invite à la solution diplomatique et pacifique de la crise, soulevée par les activités terroristes du Parti des travailleurs du Kurdistants (PKK), appelant toutes les parties concernées à prendre en compte la nécessité vitale, pour toute la sécurité des frontières de l'Irak avec ses voisins. Hosseini n'a pas manqué de critiquer l'implication des Etats-Unis dans le financement et l'entraînement des terroristes du PKK, dont les leaders ont rencontré, à plusieurs reprises les responsables américains.