Il est vrai que les relations économiques et commerciales entre l'Algérie et la Grande-Bretagne sont déjà fructueuses, mais, le ministre de l'Industrie et des Mines, M. Abdessalem Bouchouareb, a appelé à un renforcement des investissements des entreprises britanniques en Algérie en dehors du secteur des hydrocarbures. Encore faut-il rappeler que les échanges commerciaux entre les deux pays sont passés de 1,6 milliard de dollars en 2010 à 6,7 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de 280% en trois années. D'ailleurs à ce propos, le représentant personnel du Premier ministre britannique pour la promotion du partenariat économique avec l'Algérie, Lord Richard Risby, s'est dit, à Alger, "satisfait" de la qualité des relations qui lient les deux pays, exprimant son souhait de les développer davantage dans le futur. Aiinsi donc cet appel du ministre a été lancé lors d'une audience qu'il a accordée au représentant personnel du Premier ministre britannique pour la promotion du partenariat économique avec l'Algérie, Lord Risby, en visite à Alger. La visite de Lord Risby intervient en prévision de la tenue du Forum algéro-britannique sur le commerce et l'investissement, prévu le 10 décembre prochain à Londres. La conférence sur les opportunités d'investissements en Algérie, prévue le 10 décembre prochain à Londres, représente une "étape importante" dans le renforcement du partenariat algéro-britannique, a indiqué Lord Risby. C'est alors que M. Bouchouareb a souhaité que les entreprises britanniques "dynamisent" leurs investissements en Algérie, notamment dans les secteurs hors hydrocarbures au regard du "grand potentiel" qu'offre le marché algérien. M. Bouchouareb a tenu, entre autres, à relever "la nécessité de développer davantage les relations économiques entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, en dehors du secteur des hydrocarbures", précise-t-on de même source. Ces investissements, a insisté le ministre, doivent aussi "garantir le transfert effectif de la technologie notamment par la formation et le savoir-faire". De son côté, M. Risby a exprimé sa satisfaction quant au degré atteint par la coopération bilatérale et a manifesté son intérêt pour le processus de développement du secteur de l'industrie et des mines en Algérie qui augure "d'un avenir très prometteur pour le partenariat industriel entre les deux pays". Le Foreign Office avait publié, en septembre dernier, une note d'information sur l'Algérie destinée aux milieux d'affaires britanniques dans laquelle il leur a assuré que l'Algérie est un pays "politiquement stable" où "de nombreuses entreprises britanniques font état d'opérations commerciales réussies avec l'Algérie, loin de toute pratique de corruption". Par ailleurs, une délégation d'hommes d'affaires britanniques effectuera une visite à Alger du 30 novembre au 3 décembre 2014. Organisée par la CACI en collaboration avec United Kingdom-Algéria business council (UKBC), ce rendez-vous économique "constitue une plate-forme idéale de réseautage pour les dirigeants des entreprises algériennes permettant d'explorer les opportunités potentielles de partenariat avec les différentes entreprises du Royaume-Uni activant dans plusieurs secteurs", a indiqué la CACI. D'autre part, et dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, M. Risby a salué le progrès enregistré en matière d'infrastructures hospitalières, notamment en ce qui concerne les centres anti-cancer (CAC), exprimant la disponibilité de son pays à accompagner l'Algérie dans ce domaine. De son côté, le ministre de la Santé a souligné que la visite du représentant personnel du Premier ministre britannique s'inscrivait dans le cadre de la préparation de la conférence sur les opportunités d'investissement en Algérie, prévue le 10 décembre 2014 à Londres sous la présidence des Premiers ministres des deux pays. Il a indiqué que la Grande-Bretagne, présente sur le territoire national à travers les laboratoires pharmaceutiques Astra Zeneca et GSK, suivait avec intérêt le développement du secteur de la santé en Algérie. De plus, M. Risby a déclaré, à l'issue d'un entretien avec le ministre de l'Energie, M. Youcef Yousfi, que cette conférence sur les opportunités d'investissements en Algérie, prévue le 10 décembre prochain à Londres, serait "une étape importante dans la construction d'un excellent partenariat" entre les deux pays. L'objectif de cette conférence est de "montrer à la communauté des investisseurs britanniques que l'Algérie est un pays ouvert aux affaires", a ajouté M. Risby qui avait été nommé en 2012 en qualité de représentant personnel du Premier ministre britannique, David Cameron pour l'Algérie.
Des relations économiques et commerciales M. Risby a précisé que les discussions avec M. Yousfi avaient porté sur l'organisation de cette conférence à laquelle prendront part le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue britannique, David Cameron. Abordant les relations énergétiques entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, Lord Risby a indiqué que les deux pays fêtaient cette année le cinquantenaire de leur partenariat dans ce domaine stratégique. A ce titre, il a relevé que les échanges commerciaux avaient connu une hausse notable durant ces deux dernières années, particulièrement, et ce, aussi bien dans le domaine de l'énergie que dans d'autres secteurs. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont passés de 1,6 milliard de dollars en 2010 à 6,7 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de 280% en de trois ans. Si les relations économiques bilatérales sont essentiellement axées sur les hydrocarbures, les deux pays ont, cependant, décidé de promouvoir des secteurs également porteurs telles l'industrie pharmaceutique, les finances, l'agriculture ainsi que l'éducation. La dynamique des relations algéro-britanniques s'est traduite par la signature de deux accords de coopération dans les domaines de l'enseignement supérieur et des activités spatiales civiles. Question perspectives, on notera, entre autres, cet accord sur la non-double imposition qui devrait être signé avant la fin de l'année en cours.