Le nombre des Centres d'appui à la technologie et à l'innovation (CATI) va passer de 24 actuellement à 50 d'ici février 2015, a indiqué, avant-hier à Alger, le directeur de l'Industrie et des mines de la wilaya d'Alger, Hammou Ben Abdallah. Le nombre des CATI existants s'est accru passant de 4 en 2012 à 24 en 2014, tandis que l'opération se poursuivra au niveau des universités et des entreprises économiques publiques et privées, a-t-il souligné lors d'un atelier sur les CATI et l'information en matière des brevets d'invention. Outre les CATI, il sera installé prochainement des bureaux de transfert de technologie de l'université vers les entreprises, permettant ainsi de rapprocher le secteur de l'industrie de celui de la recherche scientifique, a souligné à l'APS le directeur général de l'Institut algérien de la propriété industrielle (INAPI), Abdelhafid Belmehdi, en marge de cette rencontre. Il s'agit de la seconde étape du projet du réseau CATI, a-t-il précisé, en affirmant que l'Algérie dispose d'un potentiel ''énorme'' de chercheurs et d'universitaires qu'il faut exploiter. S'étalant sur trois jours, cet atelier sur les CATI et l'information en matière des brevets et sur la création de la valeur par le biais de la propriété intellectuelle a réuni les coordinateurs de ces centres et les représentants d'institutions et organismes concernés ainsi que des experts nationaux et étrangers. Selon Mohamed Hannache, chef de division de l'innovation auprès du ministère de l'Industrie et des Mines, les membres du réseau national CATI pourront saisir ces trois journées de travaux pour approfondir leur formation pratique aux fins de pouvoir gérer et animer ces centres lesquels sont appelés à se multiplier grâce aux efforts des autorités publiques et de l'assistance de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). De son côté, le représentant de l'OMPI, administrateur des projets CATI/OMPI, Elangi Botoy Ituku, a souligné que son institution se réjouissait de la hausse du nombre des CATI en Algérie, estimant que cela est ''un signe d'encouragement'' pour faciliter le développement technique, scientifique, économique et social du pays. Les CATI visent à permettre aux innovateurs des pays en développement d'avoir accès à des prestations locales de services d'informations technologiques de qualité et d'autres services connexes. Initiée en 2009 par l'OMPI dans le cadre d'un engagement commun avec les autorités de ses Etats membres, la convention-cadre du réseau CATI entre cette organisation mondiale et le ministère de l'Industrie et des Mines avait été signée en 2010. Elle porte sur la mise en place d'un réseau de CATI en Algérie, permettant plus de sensibilisation, de coordination et de mise en relation entre les universités, les chercheurs et les entreprises. Les premiers CATI au niveau des universités et entreprises algériennes ont été installés dès 2012, soit après l'évaluation des besoins nationaux en la matière et la formation complémentaire des cadres en charge des CATI effectuée en 2011.