La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a mis en exergue, hier à Addis Abeba, les efforts menés par l'Algérie en matière des droits de la femme, prônant notamment son "autonomisation et l'amélioration de son cadre de vie". Intervenant à la réunion ministérielle de la 9ème Conférence régionale africaine sur les femmes (Pékin +20), Mme Meslem a mis en avant les "progrès enregistrés par l'Algérie dans les domaines liés, notamment, à la concrétisation du principe constitutionnel d'égalité entre les hommes et les femmes, du renforcement de la scolarisation des filles, la lutte contre toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, la promotion de la participation de la vie politique et économique". D'autres progrès ont été, également, soulignés par la ministre en ce qui concerne les différentes stratégies et mesures prises en faveur des femmes, en matière d'éducation, de formation, de santé, de protection contre toutes les formes de violences et, enfin, du soutien au mouvement associatif et à la société civile. Elle a présenté, à cette occasion, une communication retraçant les efforts de l'Algérie relatifs à la mise en œuvre de la plate-forme de Pékin, adoptée en 1995, qui avait défini douze domaines critiques nécessitant des actions en vue d'assurer l'égalité, la paix et le développement. Par ailleurs, l'Algérie a été élue deuxième vice-président du bureau de la 9ème Conférence Régionale Africaine sur les Femmes (Pékin +20).