Près de 1290 dossiers d'investissement ont été pris en charge par la Caisse de garantie des crédits d'investissements (CGCI) depuis 2006, a indiqué jeudi à Aïn Defla un responsable de cet organisme financier. La prise en charge de ces dossiers s'est élevée à 25 milliards de DA, a précisé le directeur-adjoint de la CGCI, Mohammed Azzaoui, lors d'une journée d'information sur "le financement bancaire et son rôle dans le développement économique local." M. Azzaoui a signalé que l'absence de garantie constitue souvent l'obstacle auquel les jeunes sont confrontés pour bénéficier de crédits de la part de la banque pour financer leur projet. Relevant que son organisme est un partenaire des banques avec pour mission la garantie des financements des PME, M. Azzaoui a subordonné l'action de la CGCI à l'impact des projets présentés par les investisseurs sur le plan économique (notamment en matière de création d'emploi), outre le volet inhérent à la préservation de l'environnement. Il a expliqué que ce sont surtout les universitaires qui sollicitent les services de la Caisse pour lancer leurs projets, compte tenu du fait qu'ils ne peuvent souvent pas présenter une garantie à la banque à même de leur permettre de bénéficier de crédits. Seize antennes de la CGCI, dotées chacune d'un capital de 1 milliard DA, sont présentes sur le territoire national, a-t-il noté, soulignant que les projets susceptibles de faire l'objet de garantie ne doivent pas dépasser le seuil de 350 millions DA. Des directeurs d'organismes financiers, des universitaires et des investisseurs ont notamment assisté à cette journée d'information organisée par l'antenne locale de l'Agence nationale du développement de l'investissement (ANDI), à l'occasion de la semaine mondiale de l'entrepreneuriat.