La 4è édition du Festival international de Tin-Hinane, s'ouvre le 23 février prochain à Tamanrasset. L'annonce a été faite mardi dernier par Samadat Echikh, président de l'association “les Amis de l'Ahaggar”. L'objectif de cette manifestation, qui gagne chaque année en épaisseur, est selon son président, de promouvoir le tourisme dans la région, faire connaître les nombreuses richesses à caractère historique que recèle un territoire aussi vaste que la wilaya de Tamanrasset, les trésors archéologiques enfouis, apparents ou dûment recensés. L'association “les Amis de l'Ahaggar” contribue d'ailleurs à travers un travail de recherche à tenter d'identifier les origines de la reine qui a marqué de sa présence durant longtemps, l'histoire de la région en choisissant de s'y installer. Pour Samadat Echikh, l'association qu'il préside est un élément important dans l'entretien d'une vie culturelle dans une région qui, par sa nature géographique, et géologique présente de nombreuses difficultés. De son caractère national, il est retenu de ce côté-là, la présence de 27 wilayas lors de l'édition 2007. Et de son caractère international, on note la présence de plus en plus relevé d'étrangers et, notamment de personnes venant des pays limitrophes : vingt-cinq Européens et Africains étaient présents à l'édition 2007. Samadat Echikh reconnaît que l'organisation d'une manifestation de cette ampleur, qui nécessite beaucoup de moyens, est une véritable force renouvelée chaque année. Le fait qu'elle se déroule, également, dans une région du pays aux conditions climatiques extrêmes, ajoute à la performance. Pour l'édition 2008 , selon Samadat Echikh, un cachet scientifique sera donné au rendez- vous. “ La participation de plus de douze pays africains, peut aider à surmonter certaines difficultés ” révèle le président de l'association, signalant une autre difficulté majeure, celle qui dérive d'ailleurs de l'internationalisation du Festival et donc de la prise en charge de la traduction. Le problème qui se pose pour l'avenir, selon Samadat Echikh, est de savoir comment faire pour aller vers plus de professionnalisme à l'avenir pour les responsables et cadres de l'association. Le coustitue transport grande difficulté. Le seul moyen de locomotion reste l'utilisation des 4x4. Il y a une satisfaction à relever, celle de l'accueil des visiteurs dans les familles, ce qui a permis de nouer de solides contrats.