En février dernier un crash de l'avion militaire survenu sur le mont Fortas (Oum El Bouaghi) a causé la mort à 77 personnes. En effet, soixante-dix-sept (77) personnes (73 militaires et 04 femmes) ont péri et une autre a été grièvement blessée dans le crash d'un avion militaire de type Hercules C-130, survenu sur le mont Fortas (Oum El Bouaghi, 500 km à l'est d'Alger). Le crash de l'avion relevant des Forces aériennes est dû aux conditions météorologiques "très défavorables", avait précisé le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. Et c'est ainsi que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait décrété un deuil national de trois jours à compter du mercredi 12 février suite à cet évènement tragique. Par la suite et au mois de juillet dernier, le crash de l'avion de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie et qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger a fait 116 morts. L'ANP avait, dès l'annonce de la nouvelle du crash, procédé à des opérations de balayage de la zone, alors que la visibilité était quasi-nulle, en plus du travail de coordination avec ses homologues de la région. L'appareil, qui volait à plus de 9.000 mètres d'altitude s'est écrasé dans une région située à quelque 800 km de l'aéroport de Bamako. Les causes réelles du crash de l'avion ne seront connues qu'une fois l'enquête devant en établir les circonstances achevée. Un appareil de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie pour assurer le vol Ouagadougou-Alger s'est crashé dans le nord du mali. Les débris de l'avion, un MD-83, ont été retrouvés, le lendemain du crash et il n'y avait aucun survivant parmi les 116 passagers, issus de plusieurs nationalités,dont 6 Algériens et 54 Français. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait affirmé, quelques jours plus tard, que l'enquête pour déterminer les causes du crash de l'avion de la compagnie espagnole "Swift air" affrété par Air Algérie pour assurer le vol Ouagadougou-Alger, "se déroule en coordination et en étroite collaboration entre l'Algérie, le Mali et la France". Il a précisé également que "l'Etat algérien suit l'affaire du crash depuis la première information parvenue à ce jour", rappelant le déplacement du ministre des Transports, Amar Ghoul, au Bukina Faso et au Mali. M. Ghoul "a remis les deux boites noires de l'avion au Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA)", a-t-il encore dit. S'exprimant sur l'enquête d'identification des corps des victimes et de leurs nationalités, il a précisé qu'"une délégation d'experts et de la police scientifique algérienne compétente qui a accompagné M. Ghoul travaille en coordination avec le Mali et la France à cet effet". D'autre part, "Il y a une très bonne coordination dans le travail accompli entre l'Algérie et le Burkina Faso, concernant l'échange d'informations dès le crash de l'avion", avait indiqué M. Ghoul à la presse, à l'issue de l'audience que lui accordée, l'ex-président burkinabé, Blaise Compaoré. Le 5 août , quatre (04) spécialistes de la police judiciaire et technique des services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), se sont déplacés à Paris (France) dans le but d'entreprendre les opérations techniques de laboratoire relatives à l'identification des victimes du crash de l'avion de la compagnie espagnole "Swift Air" affrété par Air Algérie. Cette démarche intervient après "l'achèvement le 02 août courant des opérations de recherche, de collecte et de codification des restes humains récupérés et de l'ensemble des indices et éléments d'identification des victimes de cette catastrophe", a indiqué un communiqué de la DGSN. L'action s'inscrit en outre, dans le "prolongement" des activités réalisées sur site conjointement avec les experts internationaux et ce, "dans le but de coordonner le travail scientifique de corrélation des données techniques recueillies", a-t-on souligné de même source. Le communiqué a fait savoir également que les neuf (09) autres spécialistes de la Sûreté nationale sont restés au Mali dans le cadre du processus de collaboration et de coordination avec les autorités maliennes. Le travail réalisé sur site, rappelle-t-on, est poursuivi en laboratoire et s'inscrit dans le cadre de l'accord tripartite convenu entre l'Algérie, le Mali et la France. A la fin de ce même mois d'Aout, un avion civil Ukraine s'est écrasé à 2h40 du matin au sud de l'aéroport de Tamanrasset. L'appareil de type '' Antonov 12'' s'est écrasé dans une zone montagneuse à une quinzaine de kilomètres au sud de l'aéroport de Tamanrasset, après une escale technique. Un équipage de sept personnes était à bord de cet avion à destination de la Guinée équatoriale. Suite à ce crash, des opérations de recherche ont été lancées. Le 30 août les opérations de recherches lancées suite au crash d'un avion civil ukrainien ont permis la découverte des débris de l'appareil, ont indiqué les services de la wilaya.
Le site du crash se situe dans une zone montagneuse, près de la localité "Tagrembaït",à 15 km au sud de l'aéroport de Tamanrasset, et à une distance de 25 km du chef lieu de wilaya. Selon le communiqué du ministère des Transports, l'avion "a perdu contact avec la tour de contrôle de l'aérodrome de Tamanrasset trois minutes après son décollage à partir dudit aéroport soit 1h44 mn GMT". L'aéronef en question, qui transportait des équipements pétroliers, assurait un vol cargo à partir de l'aéroport Prestwick (Glasgow-UK) vers Malabo (Guinée Equatoriale), avec plusieurs escales techniques dont les aéroports de Ghardaïa et Tamanrasset, précise le ministère. "Le message de détresse a été diffusé à la minute près par le centre de contrôle régional d'Alger (CCR) et le service de recherche et sauvetage (SAR) a engagé aussitôt ses recherches. Une cellule de crise au niveau local a été immédiatement mise en place par le wali, tout comme une cellule de crise au niveau central a été installée par le ministre des Transports", ajoute le communiqué. "L'aéronef a été localisé à une quinzaine de kilomètres au sud de l'aérodrome. Les équipes de secours n'ont malheureusement relevé aucun survivant sur les lieux du crash", conclut le communiqué. Une délégation intersectorielle était sur le lieu du crash de l'avion-cargo ukrainien qui s'est écrasé à l'aube à une dizaine de kilomètres au sud de l'aéroport de Tamanrasset. Conduite par le ministre des Transports Amar Ghoul, accompagné notamment du directeur général de la Protection civile Mustapha El Habiri et des représentants des différents corps de sécurité, cette délégation va superviser le lancement des investigations préliminaires sur les circonstances du crash. La Cour de Tamanrasset a indiqué que les instances judiciaires de la wilaya de Tamanrasset ont ordonné d'engager des investigations préliminaires sur les circonstances du crash de l'avion de type "Antonov 12" appartenant à la compagnie aérienne "Ukrain air Alliance" avec 7 personnes à bord, tous membres de l'équipage. L'aéronef, qui transportait des équipements pétroliers, assurait un vol cargo à partir de l'aéroport de Glasgow vers Malabo (Guinée Equatoriale), avec plusieurs escales techniques dont les aéroports de Ghardaïa et Tamanrasset. Il s'est écrasé trois minutes après son décollage de l'aéroport de Tamanrasset soit à 1h44 mn GMT. Des opérations de recherches ont été aussitôt lancées sur le site du crash situé dans une zone montagneuse, près de la localité de Tagrembaït, à 15 km au sud de l'aéroport de Tamanrasset, et à une distance de 25 km du chef lieu de wilaya. "Une cellule de crise et une commission d'enquête viennent d'être installées au niveau du ministère afin d'élucider les circonstances du crash de cet avion de type +Antonov 12+ avec 7 personnes à bord", a-t-il déclaré confirmant qu'aucun survivant n'a été retrouvé sur les lieux du crash. "Nous sommes en contact permanent avec les autorités ukrainiennes" a également indiqué le ministre qui était accompagné aussi du Consul d'Ukraine à Alger lors du déplacement à Tamanrasset. Le 1er septembre dernier, deux avions d'Air Algérie se sont " légèrement " télescopés à l'aéroport d'Alger. " C'est un incident sans gravité qui s'est produit entre deux ATR 72 500 en stationnement à l'aéroport Houari Boumediene. L'un des appareils a touché le bout d'aile de l'autre avion suite à un traçage trop rapproché du parking des aéronefs ", avait alors précise Air Algérie. Aucun dommage n'a été causé suite à l'accident. Il s'agit du troisième incident enregistré par la compagnie nationale en quelques semaines. Le 24 juillet, un avion affrété auprès de la compagnie espagnole Swiftair s'était écrasé au nord du Mali causant la mort de 116 passagers. Le 30 août, un avion d'Air Algérie qui s'apprêtait à décoller de l'aéroport de Lille avait effectué une sortie de piste. Le 13 octobre dernier, un avion bombardier de type Soukhoï des Forces aériennes algériennes s'est écrasé lors d'un exercice d'entraînement au niveau du Polygone central de l'Air à Hassi Bahbah/1ère région militaire, causant la mort de ses deux membres d'équipage. L'accident a causé la mort des membres d'équipage de l'avion, en l'occurrence le pilote et l'officier navigateur système. Suite à ce tragique accident, une commission d'enquête a été désignée pour déterminer ses causes et ses circonstances. Le 11 novembre, un avion de combat de type Mig-25 des forces aériennes algériennes s'est crashé, lors d'un exercice d'entrainement près du Polygone Central de Hassi Bahbah/1er Région Militaire. Le pilote de l'avion a réussi à s'éjecter avant le crash et aucun dégât n'a été enregistré sur les lieux. Et une commission d'enquête a été immédiatement désignée pour déterminer les causes et les circonstances de cet accident.
Transports ferroviaires Par ailleurs, et dans le rail, et à la fin du mois d'août dernier, une personne âgée de 55 ans est décédée et 70 autres ont été blessées dans le déraillement du train électrique de 8 heures ''Alger-Thénia'', à quelque 150 m de la gare d'Hussein-Dey. Le ''bilan définitif (de cet accident) est d'une personne décédée et 70 autres blessées'', indique un communiqué de la Protection civile, qui précise que les blessées ont été ''évacués vers les hôpitaux Mustapha-Pacha et Nafissa Hamoud (ex-Parnet)''. La protection civile a déployé des moyens de secours spécifiques aux cas de désincarcération ''et de prise en charge des blessés et pour secourir les voyageurs coincés dans les wagons'', ajoute le communiqué. Le directeur de l'hôpital Mustapha Pacha Rabah Bara a de son côté affirmé que les quatre derniers blessés, parmi les 93 admis à la suite de cet accident, ''sont sortis'' en milieu d'après-midi. A la suite de cet accident, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, accompagné du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf s'était rendu sur les lieux pour s'enquérir sur place des causes de l'accident et de l'état de santé des blessés. Le train électrique Alger-Thénia devait être aiguillé à hauteur de la gare d'Hussein Dey pour laisser passer le rapide Alger-Oran. Pour des raisons qu'une commission d'enquête mise en place va déterminer, les trois voitures du train ''33'' Alger-Thénia ont déraillé 10 minutes après sa sortie de la gare centrale d'Alger. Le 15 décembre dernier vingt-neuf (29) personnes ont été "légèrement blessées" dans la collision qui s'est produite entre un train de marchandises et un autobus à Morsot (Tébessa), indiquent les services de la protection civile, dans un bilan définitif. L'accident s'est produit sur un passage à niveau à l'entrée de la localité de Morsot, sur un chemin communal non classé desservant la wilaya d'Oum El Bouaghi, selon la même source qui a précisé que le train transportait plus de 1.900 tonnes de phosphate au moyen de 33 wagons sur l'axe Djebel Onk-Annaba. Les personnes blessées ont toutes quitté, dans la nuit, l'hôpital de Morsot où elles ont été évacuées pour des soins, selon les services de la protection civile qui ont précisé que le choc a fait voler en éclats toutes les vitres de l'autobus qui assurait la ligne El Kouif-Alger, en plus de l'emboutissage du flanc gauche et des portes de la galerie à bagages. Enfin, pas plus tard que lundi dernier, une personne a été tuée et une autre blessée au passage à niveau gardé de la gare de Birtouta (sud-ouest d'Alger) par le train Chlef-Alger, qui a percuté de plein fouet leur véhicule. L'accident s'est produit 'au passage à niveau gardé de la gare de Birtouta au moment du passage du rapide Chlef-Alger. Un véhicule était sur la voie, et n'a pu se dégager, et a été rattrapé par le train qui roulait à grande vitesse'. Le rapide Chlef-Alger n'a pas d'arrêt à Birtouta. Et donc, il passe sans s'arrêter au niveau de cette gare. Malheureusement, l'automobiliste a forcé les barrières de sécurité du passage à niveau, qui était fermé'. Les causes de cet accident ''seront connues après enquête''.