L'ancien président est décidé à faire son retour au Barça en 2016, mais seulement sous certaines conditions. Explications. Le conseil d'administration actuel de Barcelone est conscient qu'une réélection est de plus en plus compliquée à envisager. Ce climat flou s'est renforcé par Luis Enrique et sa relation glaciale avec LionelMessi, déjà, et d'autres joueurs qui voient le technicien comme quelqu'un de trop exigeant physiquement et qui a progressivement changé l'identité tactique des Catalans. Les joueurs voient s'éloigner leur manière de jouer et les titres qui vont avec. Josep Maria Bartomeu attache de l'importance à ce que cette relation entre le staff et les joueurs s'apaise. Ils seraient "fatigués de Luis Enrique et de son staff qui n'apporte rien", selon une source proche de Laporta. Ce dernier serait prêt à présenter sa candidature à la présidence de Barcelone en 2016, mais si les élections sont avancées à l'été 2015, le dirigeant ne manquera pas l'occasion de retourner à la maison. Laporta planifie tranquillement son retour. Il a déjà contacté Pep Guardiola qui a rejeté l'offre de prolongation du Bayern Munich et dont le contrat expire en juin 2016. Pep sait qu'il reviendra un jour à Barcelone par la grande porte et pourrait le faire avec Laporta, mais il va remplir son contrat avec le club de Munich, donc cela va forcer Joan Laporta à improviser quelque chose pour que le technicien l'accompagne dans son projet. Dans cette vision de reconstruire un club pour revenir et tout écraser, Johan Cruyff peut aussi être intégré en tant que consultant, tandis que l'une des options envisagées par Laporta serait de mélanger sur le banc Puyol, Xavi et Abidal. "Carles Puyol a indiqué à Barcelone qu'il aura le titre d'entraîneur de niveau III de l'UEFA", a déclaré la source consultée par Goal. "Je sais que Xavi veut partir, aussi", tandis que la situation d'Eric Abidal, qui a déjà raccroché les crampons il y a quelques semaines, interpelle aussi. Tout semble réuni pour satisfaire Laporta, mais il souhaite monter un projet fiable, et surtout stable. Dans cette optique, il a également décidé de travailler sur l'élaboration d'un conseil d'administration voté par lui-même (le dernier avait été voté par Rosell) et une gestion pyramidale pour que le président ait un pouvoir de décision maximal et ne subisse pas le martyre vécu par Sandro Rosell, qui a jeté les clés. L'autre raison pour laquelle Joan Laporta préfère revenir en 2016, c'est parce que cette année verrait le vote d'une"Super League européenne que Laporta a voulu et promu", selon notre source, qui prétend également que Laporta "stoppera le partenariat avec Qatar Airways pour ajouter Unicef comme sponsor principal, une fois de plus". Le but de Joan Laporta est très clair : il veut sauver et renforcer l'identité du Barça et voir l'équipe première retrouver son trône européen. Il accordera une attention particulière dans les prochaines semaines aux péripéties de Bartomeu et de la direction actuelle, dont le pouvoir s'effrite progressivement...
Ancelotti prend la défense de Luis Enrique Invité à donner son point de vue sur les choix controversés de Luis Enrique, Carlo Ancelotti s'est attelé à ne pas critiquer son homologue catalan. Le torchon brûle à Barcelone. Battu par la Real Sociedad (1-0), dimanche soir, le club catalan a laissé filer l'opportunité de coiffer le Real Madrid en tête de la Liga. Pire encore, Luis Enrique s'est mis à dos une partie du vestiaire. A commencer par Lionel Messi qu'il avait décidé de ne pas titulariser au même titre que Neymar. Une décision qui a relancé les rumeurs d'un clash entre l'Argentin et son coach. Ce que l'entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, a commenté en conférence de presse. "Je ne connais pas le vestiaire de Barcelone, je ne peux pas dire grand- chose. Chacun d'entre nous doit prendre ses décisions en voyant son vestiaire. Luis Enrique est la personne la mieux placée pour prendre ces décisions. Il a certainement pris la bonne", a déclaré le technicien merengue à la veille de croiser le fer avec l'Atlético en Coupe du Roi. "Je n'ai jamais entraîné de clubs avec des problèmes de stabilité. Il y a des équipes qui en ont. Il faut être prêt. Ce qui arrive à Barcelone se passe dans toutes les autres équipes à n'importe quel moment de la saison."