L'imprévue chute des prix du baril de pétrole, ses développements et ses conséquences sur le développement économique et social du pays a astreint le gouvernement à s'inspirer d'un nouveau mode de gouvernance et d'une nouvelle stratégie rompant avec les approches sectorielles et ponctuelles, visant à établir un cheminement des priorités définies conformément aux directives et orientations du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et tendant à garantir la marche vers le progrès social et économique réel. C'est dans ce cadre que l'exécutif gouvernemental a recadré son Plan d'action en vue de concrétiser les étapes à venir de mise en œuvre de la stratégie de développement économique et social en fonction de cette nouvelle conjoncture enduite par la baisse des revenus pétroliers, sans toutefois perdre de vue la satisfaction conditions de vie des citoyens. C'est ainsi que la satisfaction des besoins d'emploi et de création d'autres revenus hors du secteur des hydrocarbures est considérée en cette phase précise comme l'objectif primordial d'une politique de développement qui s'assume. A cet objectif privilégié d'égalisation des chances de promotion économique et sociale, l'investissement rentable, par l'emploi, le gouvernement a aussi ajouté les impératifs de suppression, au maximum de toutes les formes d'inégalités socio-territoriales. Objectif ultime de ces impératifs de développement, la promotion du capital humain, étape par étape, et la réalisation des actions tendant à la levée des contraintes objectives, économiques et sociales, rencontrées dans divers secteurs. En outre, les priorités différenciées et évolutives en réponse aux défis du moment, aux besoins essentiels ont été dégagées. C'est ainsi qu'une amélioration des conditions dans le domaine de la santé, du logement, de la jeunesse et des infrastructures collectives, est perçue nettement à la faveur de l'inauguration des étapes de réalisation du programme quinquennal 2015-19. Cependant, l'amélioration des conditions d'existence décidée par le chef de l'Etat se fixe des lignes de développement social, la nécessité de réduction des disparités sociales en direction des populations et des régions rurales, par l'implantation d'investissements productifs et d'apport de valeur ajoutée ainsi qu'une politique de redistribution des revenus à travers notamment des plans destinés à la promotion et au développement des régions du Sud, des Hauts-Plateaux et des zones frontalières.