Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio algérienne, hier, le ministre de l'Enseignement supérieur, Mohamed Mebarki a affirmé qu'il n'y a aucun problème d'équivalence entre les diplômes du système LMD (licence master doctorat) et ceux de l'ancien système. Pour le ministre, le LMD ne pose pas de problème d'équivalence. " Il s'agit, dit-il, d'une nouvelle architecture de diplômes " qui est en train de se généraliser depuis 2008. Si la question du LMD s'est posée avec force " c'est, précise-il, parceque les premiers effectifs importants de diplômés sont arrivés, cette année, sur le marché du travail ". Ces derniers, estime-t-il, veulent savoir ce que leur diplôme leur donne comme droit d'accès à l'emploi. Admettant " quelques difficultés " à faire reconnaitre le diplôme du LMD par les employeurs, il indique que celles-ci ont été réglées, en niveau de la Fonction publique, en particulier. M. Mebarki signale, d'autre part, qu'un travail de fond est en train d'être fait pour réduire la nomenclature des diplômes, dont les intitulés sont parfois différents compte tenu des institutions par lesquelles ils ont été délivrés. Evoquant les Ecoles supérieures de formation de l'enseignement universitaire, ouvertes aux meilleurs bacheliers, le ministre a indiqué que celles-ci constituent en elles-mêmes un nouveau système par rapport à l'enseignement dispensé par les universités classiques, en ce sens qu'elles dispensent des formations d'excellence. Commentant la grève observée par les étudiants des écoles préparatoires en économie, l'invité de la rédaction de la radio Chaine 3 considère qu'il s'agit là d'un problème d'incompréhension qui s'explique par les inquiétudes de ces derniers par rapport au statut de leurs établissements, promettant que cette question sera solutionnée " avant la fin de l'année en cours ". Pour ce qui est de l'accès au doctorat, M. Mebarki affirme que, là aussi, " les choses sont rentrées dans l'ordre ".