L'année 2015 commence bien pour la plupart des familles qui squattaient les caves d'une cité depuis un demi-siècle. La fin des bidonvilles approche avec l'installation, avant-hier, du groupe de travail chargé de suivre l'état d'avancement des projets de logements inscrits au titre du programme de lutte contre l'habitat précaire à Alger. L'annonce a été faite par la wilaya qui a assuré dans un communiqué de presse que ''dans le but d'éradiquer tous les bidonvilles et les habitations précaires restant et en prévision de la prochaine phase du programme (de relogement), qui connaîtra une cadence accélérée, la wilaya d'Alger a mis en place un groupe de travail pour le suivi de l'avancement des travaux des projets de logements en cours de réalisation''. Constitué des directeurs du logement, de l'urbanisme, de l'architecture et de la construction (DUAC), et des OPGI, ce groupe de travail suivra les chantiers en question pour ''les réceptionner dans les délais prévus'', ajoute-t-on. Le programme de résorption de l'habitat précaire à Alger compte 84.766 logements dont 25.000 ont été réceptionnés en juin 2014, alors que 11.000 autres unités le seront au premier trimestre 2015, avait récemment indiqué le wali d'Alger Adelkader Zoukh. Mais, ''en fonction des conditions météorologiques'', a-t-il précisé. La wilaya d'Alger avait organisé à partir du mois de mai dernier une vaste opération, la plus importante jamais organisée jusque- là, pour le relogement des habitants de bidonvilles, des caves et terrasses d'immeubles, des immeubles menaçant ruine (IMR). En tout, 16.550 familles ont bénéficié de ce programme, dont 15.510 familles relogées à travers 16 opérations de recasement effectuées entre le 21 juin 2014 et le 5 janvier 2015, tandis que 1.040 autres familles ont bénéficié en mai dernier de logements sociaux-participatifs (LSP) à Rouïba, à l'est d'Alger, détaille-t-on. Le reste à réaliser du programme de résorption de l'habitat précaire sera progressivement réceptionné entre 2015 et 2016, a précisé le directeur du logement Smail Loumi dans un rapport présenté devant l'Assemblée populaire de wilaya (APW).
