Un quart des 72.700 familles habitant au 31 juillet 2013 des habitations précaires de la wilaya d'Alger a été relogé à ce jour dans de nouvelles cités de la banlieue à travers seize opérations de recasement, organisées depuis juin 2014 par la wilaya. Un quart des 72.700 familles habitant au 31 juillet 2013 des habitations précaires de la wilaya d'Alger a été relogé à ce jour dans de nouvelles cités de la banlieue à travers seize opérations de recasement, organisées depuis juin 2014 par la wilaya. La 16e opération de recasement, qui a profité lundi dernier aux habitants des quartiers de "Climat de France" (Oued Koriche), "Les Palmiers" et "Boumaâza" (Bachdjarrah), a porté à 15.800 le nombre de familles qui ont échangé des baraques, des chalets, des caves et des immeubles menaçant ruine (IMR) contre des logements neufs de cités pourvues de toutes les commodités. Le bilan global de la wilaya d'Alger, initiatrice de l'opération, indique que 16.833 familles ont été recasées, soit 100.998 personnes, en tenant compte des 1.040 logements sociaux-participatifs (LSP) distribués en mai dernier dans la commune de Rouïba, à l'Est d'Alger, mais qui ne relèvent pas du même programme. En six mois, la mise en oeuvre du programme de résorption de l'habitat précaire dans la capitale a donc débouché sur un exploit jamais réalisé à Alger ni ailleurs : un quart des 72.752 familles concernées a bénéficié de logements sociaux à Birtouta, Heuraoua, les Eucalyptus, Baraki, Ouled Chebel, Douéra, Khraïcia et Larba (wilaya de Blida). 72.752 familles vivaient à Alger dans des bidonvilles, des chalets, des quartiers vétustes, des ''IMR'', des caves, des terrasses et d'anciennes fermes agricoles (haouch), selon un recensement réalisé par la wilaya d'Alger en juillet 2007 et actualisé en juillet 2013. Les habitants des haouch (16.000 familles) ne sont pas concernés par le déménagement puisqu'ils seront relogés sur place dans de nouveaux logements, à la faveur de l'accord signé début 2014 entre la wilaya d'Alger et le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, qui finance cette opération de construction. Sur décision du président de la République, un programme de relogement de ces familles a été arrêté. Ce plan, doté de 84.766 logements implantés à Alger, Blida et Boumerdès, a livré un premier quota de 25.808 unités qui ont été distribuées dans leur majorité depuis le 21 juin dernier.En plus des 15.800 logements distribués, ce premier quota a fait profiter les wilayas de Blida et Boumerdès à hauteur de 3.200 logements du fait qu'elles accueillent sur leurs territoires une partie du programme global. Prochaine opération : le bidonville d'Erramli Mais la wilaya d'Alger n'a pu clore cette première phase du fait que les 6.010 logements versés au programme ordinaire de distribution, via les 57 communes, sont toujours en suspens en raison des listes qui tardent à être ficelées par toutes les APC, à l'exception de celle de Rouiba, selon des sources de la wilaya. En attendant l'établissement de ces 57 listes et devant l'épuisement du stock de logements "prêts", la wilaya va continuer durant les trois prochains mois à distribuer ce "reliquat", dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, avec la possibilité de le reconstituer à l'occasion de la deuxième phase de l'opération de recasement. Si les conditions météorologiques le permettent, 11.200 logements seront en effet réceptionnés en mars 2015, après la réalisation des différents travaux d'aménagement (voirie et réseaux divers) dont les chantiers viennent d'être lancés, selon le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Lors de cette deuxième phase, la priorité sera accordée aux 4.500 familles du bidonville "Erramli" dans la commune de Gué de Constantine, qui seront toutes (les familles déclarées éligibles) recasées dans le même quartier. L'APC de Gué de Constatine et la wilaya déléguée de Bir Mourad Raïs viennent d'entamer l'étude des dossiers de ces familles, mais la wilaya a besoin, selon M. Zoukh, de trois mois pour achever cette opération et de 15 jours pour un déménagement par phases. "Les familles d'Erramli sont impatientes de déménager, mais nous sommes plus impatients qu'elles car ce bidonville, le plus grand de la capitale, gêne les travaux de construction du viaduc de Oued Ouchayah et d'aménagement de Oued El Harrach", a souligné le wali lundi dernier. Le programme de recasement des familles issues des sites précaires d'Alger, dont l'offre en logements dépasse la demande, se poursuit pour notamment permettre le lancement ou la reprises des travaux de réalisation de projets de grande envergure. Le programme de relogement a ainsi permis de relancer des chantiers comme la ligne ferroviaire électrifiée à double voie Birtouta- Zéralda, le barrage de Douéra et le stade communal de Birkhadem par la libération des terrains squattés par des indus-occupants. Le reste du programme global de relogement dans la wilaya d'Alger sera réceptionné et distribué entre 2015 et 2016, selon le directeur de wilaya du logement, Smail Loumi. La 16e opération de recasement, qui a profité lundi dernier aux habitants des quartiers de "Climat de France" (Oued Koriche), "Les Palmiers" et "Boumaâza" (Bachdjarrah), a porté à 15.800 le nombre de familles qui ont échangé des baraques, des chalets, des caves et des immeubles menaçant ruine (IMR) contre des logements neufs de cités pourvues de toutes les commodités. Le bilan global de la wilaya d'Alger, initiatrice de l'opération, indique que 16.833 familles ont été recasées, soit 100.998 personnes, en tenant compte des 1.040 logements sociaux-participatifs (LSP) distribués en mai dernier dans la commune de Rouïba, à l'Est d'Alger, mais qui ne relèvent pas du même programme. En six mois, la mise en oeuvre du programme de résorption de l'habitat précaire dans la capitale a donc débouché sur un exploit jamais réalisé à Alger ni ailleurs : un quart des 72.752 familles concernées a bénéficié de logements sociaux à Birtouta, Heuraoua, les Eucalyptus, Baraki, Ouled Chebel, Douéra, Khraïcia et Larba (wilaya de Blida). 72.752 familles vivaient à Alger dans des bidonvilles, des chalets, des quartiers vétustes, des ''IMR'', des caves, des terrasses et d'anciennes fermes agricoles (haouch), selon un recensement réalisé par la wilaya d'Alger en juillet 2007 et actualisé en juillet 2013. Les habitants des haouch (16.000 familles) ne sont pas concernés par le déménagement puisqu'ils seront relogés sur place dans de nouveaux logements, à la faveur de l'accord signé début 2014 entre la wilaya d'Alger et le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, qui finance cette opération de construction. Sur décision du président de la République, un programme de relogement de ces familles a été arrêté. Ce plan, doté de 84.766 logements implantés à Alger, Blida et Boumerdès, a livré un premier quota de 25.808 unités qui ont été distribuées dans leur majorité depuis le 21 juin dernier.En plus des 15.800 logements distribués, ce premier quota a fait profiter les wilayas de Blida et Boumerdès à hauteur de 3.200 logements du fait qu'elles accueillent sur leurs territoires une partie du programme global. Prochaine opération : le bidonville d'Erramli Mais la wilaya d'Alger n'a pu clore cette première phase du fait que les 6.010 logements versés au programme ordinaire de distribution, via les 57 communes, sont toujours en suspens en raison des listes qui tardent à être ficelées par toutes les APC, à l'exception de celle de Rouiba, selon des sources de la wilaya. En attendant l'établissement de ces 57 listes et devant l'épuisement du stock de logements "prêts", la wilaya va continuer durant les trois prochains mois à distribuer ce "reliquat", dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, avec la possibilité de le reconstituer à l'occasion de la deuxième phase de l'opération de recasement. Si les conditions météorologiques le permettent, 11.200 logements seront en effet réceptionnés en mars 2015, après la réalisation des différents travaux d'aménagement (voirie et réseaux divers) dont les chantiers viennent d'être lancés, selon le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Lors de cette deuxième phase, la priorité sera accordée aux 4.500 familles du bidonville "Erramli" dans la commune de Gué de Constantine, qui seront toutes (les familles déclarées éligibles) recasées dans le même quartier. L'APC de Gué de Constatine et la wilaya déléguée de Bir Mourad Raïs viennent d'entamer l'étude des dossiers de ces familles, mais la wilaya a besoin, selon M. Zoukh, de trois mois pour achever cette opération et de 15 jours pour un déménagement par phases. "Les familles d'Erramli sont impatientes de déménager, mais nous sommes plus impatients qu'elles car ce bidonville, le plus grand de la capitale, gêne les travaux de construction du viaduc de Oued Ouchayah et d'aménagement de Oued El Harrach", a souligné le wali lundi dernier. Le programme de recasement des familles issues des sites précaires d'Alger, dont l'offre en logements dépasse la demande, se poursuit pour notamment permettre le lancement ou la reprises des travaux de réalisation de projets de grande envergure. Le programme de relogement a ainsi permis de relancer des chantiers comme la ligne ferroviaire électrifiée à double voie Birtouta- Zéralda, le barrage de Douéra et le stade communal de Birkhadem par la libération des terrains squattés par des indus-occupants. Le reste du programme global de relogement dans la wilaya d'Alger sera réceptionné et distribué entre 2015 et 2016, selon le directeur de wilaya du logement, Smail Loumi.