Une amélioration dans la production halieutique a été enregistrée, en 2014 à Boumerdès, avec une prise globale de 8000 tonnes, contre 7600 tonnes en 2013, a-t-on appris lundi auprès de la direction locale de la pêche et des ressources halieutiques, où l'on relève cependant une hausse persistante dans les prix des produits de la mer. Le plus gros de cette prise a été enregistré en septembre dernier, mois jugé très prolifique où les captures ont dépassé les 2.000 tonnes, avec une moyenne quotidienne "record" de 70 à 90 tonnes. Le mois de juin dernier a connu une prise de plus de 1 500 tonnes, au même titre que le mois de mai (950 tonnes), a-t-on précisé de même source. Cette amélioration de la production n'a pas eu l'effet escompté au niveau des marchés de la wilaya, où l'offre en produits de la mer est devenue paradoxalement rare, entraînant ainsi une hausse sans précédent des prix du poisson, début 2014, dont la sardine, poisson "populaire" par excellence, qui s'est vendue au-dessus de la barre des 400 DA/kg, avant d'atteindre des pics de 500, voire de 600 DA/kg, a-t-on constaté sur place. Même si les prix ont enregistré une certaine accalmie, en saison estivale, durant laquelle la sardine s'est écoulée sous la barre des 100 DA/kg, la tendance a été, par la suite, revue à la hausse pour se stabiliser, actuellement, autour d'une fourchette de 350 à 500 DA le kg de sardines. A l'origine de cette amélioration de la production halieutique, les responsables de la direction de la pêche ont cité le "climat propice des derniers mois de l'année, qui a encouragé les marins pêcheurs à intensifier leurs sorties en mer, parallèlement à la bonne exploitation des moyens de pêche à leur disposition". En outre, la direction du secteur n'a pas enregistré de "transgressions à la période de repos biologique des poissons, fixée du 1er mai au 31 août", a-t-on fait savoir de même source. D'une longueur d'environ 90 km, s'étalant d'Afir à l'est, vers Boudouaou El Bahri à l'ouest, le littoral de Boumerdès compte neuf plages d'échouage et trois ports principaux de pêche d'une capacité globale de 409 embarcations, dont près de 200 unités au port de Dellys, et une centaine au niveau de chacun des ports de Zemmouri et Cap Djinet. Le secteur compte, en outre, plus de 4000 marins pêcheurs et artisans, dont 3700 pêcheurs immatriculés.