Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a reçu hier à Alger le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Bernardino Leone, dans le cadre des consultations permanentes entre l'Algérie et les Nations unies sur la Libye. "C'est une rencontre qui rentre dans le cadre des consultations permanentes entre l'Algérie et les Nations unies, au cours de laquelle nous avons évoqué la situation en Libye et les derniers développements dans ce pays", a indiqué M. Messahel dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience accordée à M. Leon. Le ministre a rappelé, à ce propos, la position de l'Algérie qui consiste, a-t-il dit, à encourager et œuvrer en faveur d'une "solution pacifique et politique sur la base d'un dialogue inclusif interlibyen d'où sont exclus les groupes terroristes". En ce sens, l'Algérie a réaffirmé, par la voix de M. Messahel, son soutien au processus des Nations unies et à la mission de M. Benradino pour une solution pacifique dans ce pays. "Nous restons optimistes quant à une solution politique à même de résoudre la crise libyenne par la négociation", a réaffirmé M. Messahel, mettant ainsi l'accent sur le rôle de l'ONU, de l'Algérie, des pays voisins et des différentes parties libyennes, disposées à aller vers une solution politique sur la base de la négociation et du dialogue. De son côté, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye a mis l'accent sur les relations "privilégiées" entre l'Algérie et l'ONU, soulignant à cet effet que l'Algérie demeure un "acteur fondamental et incontournable dans la région". Il a ajouté qu'il était venu à Alger dans le cadre des consultations avec les responsables algériens au plus haut niveau, en vue, a-t-il dit, de s'inspirer de leurs "conseils" et de leur "vision éclairée".