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Les banques publiques ont octroyé 2000 milliards de dinars de crédits Alors que la prochaine étape de la privatisation du CPA est prévue avant la fin du mois
La dernière ligne droite pour la privatisation du Crédit populaire algérien a enclenché sa phase finale. Plus que quelques jours, soit avant la fin du mois de novembre, pour la remise des offres techniques et financières. Cinq banques pré-qualifiées sont concernées par cette opération. Il s'agit BNP Paribas, Crédit Agricole, Banques populaires, Société Générale et Citibank. Mohamed Djellab, le PDG du CPA estime que cette opération s'est déroulée dans de bonnes conditions malgré sa complexité. Une opération qui a nécessité l'engagement d'une banque d'affaires, rappelle le PDG du CPA, qui s'est exprimé sur les ondes de la radio Chaîne III de la Radio nationale. Le plus important pour lui est que les critères de sélection sont très rigoureux ce qui permettra d'accentuer "la compétitivité et la concurrence sur la place financière nationale". Autre objectif attendu à travers l'ouverture du capital du CPA, la contribution de la banque après sa privatisation dans l'économie nationale en "plus d'un projet industriel de grande envergure que le futur acquéreur réalisera". Mohamed Djellab est revenu également sur les créances non performantes de sa banque. Celles-ci sont estimées à 25 milliards de dinars sur 300 milliards et concernent essentiellement la période des années 90 où l'économie nationale a entamé sa libéralisation. Ce qui n'est pas mauvais, selon Mohamed Djellab, qui appelle néanmoins à l'amélioration du "dispositif de recouvrement". Par ailleurs, les banques publiques sont les principales pourvoyeuses de crédits, puisque les six banques ont débloqué "2000 milliards de dinars ce qui représente 90 % des crédits alloués en Algérie". Ce qui a fait dire au PDG du CPA et président de l'Association des banques et établissements financiers "Abef" que les banques privées, dont le nombre avoisine 20 établissements doivent mettre davantage la main à la poche pour soutenir l'activité économique à travers les crédits. Par ailleurs, l'invité de la radio a estimé que le système de modernisation des banques a connu un retard et les responsables sont conscients. Un retard qui semble être rattrapé petit à petit et des études ont été effectuées pour garantir la mise à niveau des banques. Ainsi des progrès sont réalisés notamment "l'interopérabilité et le système de paiement de masse qui est déjà en vigueur". Pour Mohamed Djellab, actuellement les banques algériennes "sont dans les normes internationales". Sur un autre registre, la création d'une monnaie unique maghrébine, une proposition faite par les membres de l'Union des banques maghrébines est prématurée. Le PDG du CPA considère qu'il faut être prudent et pragmatique car les conditions idoines ne sont pas encore réunies.