La bonne formation professionnelle est le complément de deux points stratégiques à savoir la formation professionnelle en elle-même et la pratique dans des organismes par les jeunes formés. C'est le constat fait par le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Nourredine Bedoui, qui affirme d'ailleurs que 80% des élèves formés par son secteur arrivent à s'intégrer dans le monde du travail. Et justement pour améliorer substantiellement le niveau de formation des élèves suivant des cycles de formation, " des dizaines de milliers " selon lui, il appelle les partenaires économiques à intégrer davantage ces derniers pour leur faire suivre des stages pratiques. C'est alors qu'il a annoncé que son département envisage d'organiser des Assises nationales à l'intention des formateurs et de représentants de divers secteurs d'activité pour examiner ensemble les conditions les meilleures d'adapter, au plus près, l'outil de formation aux besoins de l'économie. En résumé donc selon le ministre, la formation tend, aujourd'hui, à s'adapter aux besoins exprimés par les efforts d'industrialisation notamment à ceux des grands pools spécialisés dans les industries mécanique, automobile, sidérurgique, textile et le secteur agricole. Il y a quelques jours d'ailleurs le ministre avait indiqué que "le secteur administratif est saturé", d'où la nécessité d'orienter les jeunes vers de nouvelles spécialités afin de contribuer au développement économique". "L'année 2015 sera celle de la formation et de la formation continue", avait-il indiqué également avant de souligner, à cet effet, la tenue des 2èmes assises nationales de la formation. Mieux encore, M. Bedoui a déclaré , par ailleurs, que le secteur de la formation s'attache également à former et à accompagner financièrement de jeunes managers à créer leur propre entreprise. Encore faut-il rappeler que pas plus tard que le 26 février dernier, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Nouredine Bedoui, a révélé que le gouvernement avait adopté un projet prévoyant l'attribution d'une aide financière aux petites entreprises qui assurent des stages pratiques. Le ministre a souligné que le gouvernement avait adopté un projet de décret exécutif portant la consécration d'une partie des ressources du Fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue (FNAC) relevant du secteur, aux petites entreprises qui assurent des stages pratiques. Il s'agit, selon lui, "d'accompagner les petites entreprises qui acceptent de prendre des stagiaires de la formation professionnelle en dépit de leurs faibles ressources", qualifiant cette démarche de "message d'encouragement". Le ministre a, d'autre part, rappelé l'accord-cadre conclu le 15 septembre 2014 avec les différents départements ministériels pour impliquer toutes les parties à la promotion de la formation. A cet effet, des commissions ont été mises en place en vue de définir les premiers besoins de la formation, exprimés par les signataires de l'accord pour le quinquennat 2015-2019, dont les ministères du Tourisme, des Ressources en eau, des Travaux publics, de la Santé, de l'Industrie et le Forum des chefs d'entreprise, a indiqué le ministre. "Le véritable défi est d'attirer un maximum de jeunes vers la formation, en vue de satisfaire les besoins du marché du travail en matière de main-d'œuvre qualifiée, notamment dans certaines spécialités qui répondent aux exigences de l'économie nationale", a-t-il ajouté. M. Bedoui a indiqué que son secteur accordait la priorité à la formation par apprentissage qui favorise l'insertion au monde du travail, estimant à près de 300.000 le nombre actuel de stagiaires bénéficiant de ce mode de formation. Pour revenir à l'intervention du ministre dans l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne, il est important de noter l'annonce de M. Bedoui quant à l'ouverture des établissements de formation d'excellence à des universitaires qui ont commencé à être installés dans le pays en coopération avec des instituts étrangers (Américains, Allemands et Français en particulier). Enfin, Il fait état de cinq projets d'envergure dont ceux actuellement en cours avec Schneider et Mercedes à Rouiba, Massey Fergusson à Oran, un établissement dédié aux techniques agricoles à Khenchela, avec l'aide de l'Autriche, ou celui prévu plus tard avec le complexe sidérurgique prévu pour prendre forme à Bellara, dans la wilaya de Jijel.