La directrice de la formation continue et des relations intersectorielles au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Akila Chergou, a indiqué hier que la nomenclature de la formation professionnelle est "adaptée" aux besoins du secteur économique. "La nomenclature de la formation professionnelle, qui est dynamique, est adaptée aux besoins du secteur économique", a déclaré Mme Chergou, qui s'exprimait sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne. Elle a indiqué que le secteur reste "ouvert à toutes les propositions", précisant que l'objectif consiste à recenser les besoins pour les intégrer dans les programmes de formation. Estimant "nécessaire" une amélioration de l'"articulation" entre le secteur de la formation professionnelle et le secteur économique, Mme Chergou a mis l'accent sur l'importance d'accompagner les projets par le biais des centres d'excellence que le ministère est "en train de développer". Concernant le suivi des jeunes ayant accompli des formations, la même responsable a souligné que le ministère oeuvre, en concertation avec l'ANEM (Agence nationale de l'emploi), à la mise en place de mécanismes devant aider au suivi des diplômés. "Nous travaillons avec l'ANEM pour mettre en place des mécanismes de nature à permettre un suivi des diplômés", a-t-elle relevé, expliquant que l'objectif est de "comprendre la nature des difficultés pour certains métiers". Rappelant l'installation, en 2012, d'une commission au niveau de chaque wilaya en vue d'adapter "l'offre locale avec les programmes de formation", Mme Chergou a relevé que le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels vise à former une main-d'œuvre "qualifiée" devant répondre aux besoins du marché de l'emploi.