Afin de renforcer l'action de solidarité, deux nouvelles cellules de proximité seront ouvertes avant la fin de l'année en cours dans les communes de Naâma et Mekmen Benamar afin d'étendre le champ des activités de prise en charge des catégories sociales les plus vulnérables (handicapés et démunies, malades chroniques...) et de réactiver le rôle de solidarité des associations caritatives, apprend-on auprès de la direction de l'action sociale de la wilaya. La création des cellules de proximité à travers les zones déshéritées de la wilaya de Nâama où les problèmes d'enclavement, de déperdition scolaire, d'absence de structures sanitaires et d'encadrement spécialisé, entre autres, "se font ressentir avec acuité", devient à l'heure actuelle une nécessité, notamment dans les communes de Djeniène Bourezg, Kasdir et Asla, souligne-t-on. Il a été projeté, dans ce sens, le lancement de cinq opérations portant sur le renforcement des structures relevant du secteur de l'action sociale pour un coût de 140 millions DA. Il s'agit de la réalisation, au niveau du chef, lieu de wilaya, d'un centre de suivi en milieu ouvert pour les délinquants et d'une structure de prise en charge de l'enfance abandonnée pour laquelle un montant de 50 millions DA a été octroyé. La principale mission assignée aux cellules de proximité dans le cadre de la protection des mineurs contre la délinquance réside, ajoute-t-on, dans la coordination entre les efforts entrepris par les parents, les éducateurs et les animateurs pour réactiver le rôle d'assistance psychologique d'orientation et de diagnostic des cas sociaux. En outre, une enveloppe financière de 137 millions DA a été affectée, au cours de cette année, pour l'attribution de 8.000 aides dans le cadre du dispositif de la protection sociale qui englobe les indemnités forfaitaires, enfants placés sous la "kafala", les activités d'utilité publique et le filet social. Au cours des deux dernières années, le secteur de l'action sociale n'a ménagé aucun effort quant à la réactivation du rôle des 36 associations à caractère caritatif versées dans l'action de solidarité vis-à-vis des pauvres, des orphelins et de la collecte du sang, selon ses responsables. En effet, des actions caritatives portant sur l'acquisition de fauteuils roulants, de médicaments, de vêtements, machines à coudre, literies sont à l'actif de ces associations. La maison de solidarité des associations constitue, désormais, le cadre propice pour la promotion des activités du mouvement associatif caritatif. Cette structure coordonne ses actions, indique-t-on à la DAS, avec les cellules de proximité opérationnelles à Mecheria et Ain Sefra, notamment, pour recenser les zones où sont concentrés les personnes démunies et mener des actions de bienfaisance et de solidarité ciblant les veuves, les orphelins et les personnes âgées. Toutefois, l'encadrement de l'action caritative qui fait sensiblement défaut nécessite l'implication des différents secteurs comme l'éducation, la formation professionnelle, l'action sociale, les conseils communaux à travers la tenue de cycles de formation spécialisée pour les bénévoles devant encadrer les activités associatives. Par ailleurs, un montant de 1,5 million DA a été alloué pour l'aménagement extérieur du centre médico-pédagogique de Mecheria pour sa réouverture au profit des 114 élèves non voyants, sourds muets et déficients mentaux. Cet établissement a bénéficié, pour sa part, d'un montant de 15 millions de DA pour son équipement et l'exécution des travaux de viabilisation, signale-t-on à la direction de l'action sociale de la wilaya de Naâma.