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Le gouvernement doit réinvestir le champ politique
Publié dans Le Maghreb le 22 - 06 - 2015


L'Algérien complètement déboussolé par une scène politique aux visées contradictoires en ce qui concerne l'avenir du pays, son développement économique et social, est soucieux de cette problématique. Il exige que le gouvernement réinvestisse la scène politique pour la contrôler complètement dans le sens de l'intérêt du pays et de la Nation tant le paysage politique en présence ne fait plus recette au sein de la société algérienne. C'est, en raccourci, l'image saisissante d'une crise dont l'issue est incertaine. Le bras de fer entre l'opposition et le régime est loin de prendre fin. D'autant que le programme politique du chef de l'Etat n'est pas lui-même à l'origine de ce conflit, même s'il s'est trouvé au centre des évènements. Dans ces conditions, le gouvernement, notamment le ministère de l'Intérieur, sont interpellés à hâter la normalisation de la vie politique dans le cadre du respect des lois de la République. En effet, face à cette ébullition contagieuse, de part et d'autre, il y a grincements de dents au sein de la société, tout devient en principe possible. Il reste au gouvernement à honorer ses engagements en ce qui concerne les défis qui s'imposent au pays et qu'amplifie l'environnement régional et international caractérisé par sa complexité et les risques potentiels sur l'Algérie. Il doit faire valoir sa forte détermination à réunir les conditions visant à préserver la stabilité pour permettre la création d'une synergie entre l'ensemble des acteurs de la vie nationale et arrimer irrémédiablement la société dans la voie de la modernité à l'effet de prendre en charge, avec efficacité et célérité, les préoccupations et besoins fondamentaux de la population. Mais également la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement de la stabilité pour garantir la sérénité nécessaire au développement national en valorisant les composantes de l'identité nationale : l'arabité, l'amazighité et l'Islam. L'enracinement d'une démocratie participative et apaisée selon la vision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et qui favorisera la promotion des canaux de dialogue et de communication, adossé au renforcement de l'indépendance de la justice et la lutte, avec toute la force de la loi, contre tous les fléaux sociaux et toute forme de violence contraire aux valeurs séculaires de la société algérienne. Dans ce contexte où l'horizon ne semble pas bouché, et qui permet au gouvernement de tenir ses engagements et à l'arène politique de se relever, on devrait se rabattre sans aucune hésitation sur le peuple, comme pour continuer à focaliser sur le programme politique en vigueur, toute la problématique sociopolitique du pays. Quoi qu'il en soit, le gouvernement est astreint dans ces conditions à réinvestir l'espace politique qu'il doit dominer totalement à nouveau. Tout est aujourd'hui possible car il est le seul, estime à juste titre la " vox populi ", capable d'attaquer certains maux à la racine.

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