Le spectre de la sécheresse sera-t-il, grâce à ces dernières précipitations, éloigné ? Une question à laquelle personne ne pourrait, du moins pour l'heure actuelle, donner une réponse définitive. Toutefois, une chose demeure sûre : on est entré de plain-pied dans la saison des pluies et des grands froids, puisque des neiges sont attendues sur les sommets des montagnes algériennes. Les services de la Protection civile ne vont pas chômer ces jours-ci : cas d'asphyxie, inondations, effondrements des vieilles bâtisses, accidents de circulation…et autres incidents. Ce n'est pas les problèmes qui manquent, quand le mauvais temps arrive. Et pour preuve, les services de la Protection civile au niveau de la wilaya d'Alger ont déjà effectué une trentaine d'interventions entre mardi et mercredi matin. " Nos équipes ont effectué 28 interventions ces dernières 48 heures ", nous a déclaré, hier, M. Sofiane Bekhti, chargé de communication auprès de la direction de la Protection civile d'Alger. Interrogé sur le type des interventions, M. Bekhti nous a fait savoir que quatre d'entre elles ont été effectuées, suite à l'effondrement de quelques bâtisses, dont la date de construction remonte à l'époque coloniale. Et de préciser que ces incidents n'ont causé aucune perte en vie humaine. D'une autre côté M. Benbouaziz, responsable de la communication au département du ministère des Ressources en eau, dira que suite à la période de sécheresse qu'a connue notre pays ces derniers mois " nous devons jouer la carte de la prudence" . Relevant le faible, le volume actuel des réserves hydriques emmagasinées dans les 57 barrages que compte le pays, il souligne : "Nos réserves avoisinent les 2 milliards 300 millions de m3 avec un taux de remplissage moyen de 43%, alors qu'à la même période de l'année écoulée, le volume des réserves était de 1 milliard 800 millions de m3 avec un taux de remplissage des barrages de seulement 32 %". Enfin, il faut espérer que le taux de remplissage bousculera nos barrages cette année.