L'importance de la maîtrise de la phase actuelle que traverse le pays, de même que la nécessité permanente d'adapter le fonctionnement de l'économie nationale à cette nouvelle donne et d'éliminer les déséquilibres de divers ordres, commandant une meilleure maîtrise de la performance qui devrait se multiplier dans une somme de points visant une croissance maintenue, soit une action globale et coordonnée dans tous les domaines, en vue d'assurer une conduite cohérente et efficiente de la feuille de route tracée par le gouvernement pour combler le " vide " économique et financier découlant de la chute des cours pétroliers. Aussi, dans le but d'organiser les ajustements et les adaptations commandées par l'évolution des ressources et le développement global est-il nécessaire d'assurer : la maitrise permanente des équilibres globaux et de l'économie nationale, le respect des priorités arrêtées dans la mise en œuvre des objectifs de la feuille de route tracée par l'Exécutif, le renforcement de la démarche unitaire de la conduite de la politique de redressement économique et d'amélioration de la production et de la productivité. Dans ce cadre, les objectifs de la performance administrative, économique et sociale constituent l'axe fondamental des actions à poursuivre ou, le cas échéant, à engager en amont et en aval. La transformation profonde de la gouvernance de ces structures doit viser les conditions et les moyens qui permettent à tous les acteurs, décideurs ou autres opérateurs, dans l'ensemble des domaines, la maîtrise effective de leurs activités. La concrétisation de l'ensemble de ces objectifs se réalise à travers l'adaptation constante des mécanismes de complémentarité et de cohérence économique et ce, conformément aux instructions du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans le but de promouvoir les conditions d'une gestion responsable, de garantir l'efficacité dans la mobilisation et l'utilisation des ressources et d'assurer la fluidité des échanges intersectoriels. Outre le renforcement de ces options fondamentales de réanimation de la performance économique et de la consolidation de la sphère sociale, il y a lieu aussi de poursuivre la politique de crédit, de fiscalité et de système des prix, aux fins de leur adaptation à la conjoncture présente et au développement économique et social mais également et surtout appliquer la rigueur dans l' ensemble des domaines de l'économie et des finances. La conjoncture actuelle que traverse l'économie nationale requiert la nécessité d'accorder une plus grande autonomie à l'entreprise, en vue de la rendre plus efficiente, tant au niveau de son propre développement qu'au niveau de sa contribution au développement économique et social dans son ensemble, notamment à travers le respect des performances de production et une meilleure maitrise des règles de gestion. C'est dire combien est impérative la recherche de capacités et de moyens matériels, organisationnels, humains et financiers, permettant l'assimilation du progrès technique, et sa maîtrise au service du développement. Une action qui doit être cohérente et globale et concerner l'ensemble des secteurs d'activités. A travers toutes ces considérations, il pourrait y avoir une nette amélioration continue du fonctionnement et de la gestion de l'appareil administrative, économique et social, et la réalisation d'une des exigences du développement de l'économie et l'harmonie sociale et ce, dans le sens de l'accompagnement des objectifs de du développement global et selon l'ordre des priorités correspondant aux exigences de l'édification d'une économie émergente. Parmi ces objectifs figurent naturellement l'accumulation ainsi que l'impulsion d'une croissance orientée vers la satisfaction des aspirations populaires et vers le progrès de la Nation. Cette conception des choses est soutenue aujourd'hui par une volonté politique résolue sous-tendue par une conscience claire et cohérente des objectifs et par une vision stratégique juste des conditions nécessaires pour garantir une avance continue des indicateurs socio-économiques sur tous les secteurs. Elle requiert, en outre, une projection correcte des étapes successives que doit suivre l'action, comme elle exige une connaissance exacte des potentialités du pays, reposant sur un inventaire rigoureux et sans cesse actualisé, des ressources nationales.