Suite à une rumeur rapportée par les médias sur la décision prise par le groupe émirien, Emaar, de geler ses principaux projets en Algérie, le directeur de la filiale du groupe Emaar en Algérie, M. Abdelouahab Sofane, a démenti cette information et a annoncé que "le groupe Emaar va réaliser tous ses projets en Algérie, même si ça va prendre un peu de temps". Cependant, M. Abdelouahab Sofane, qui a déclaré hier dans les colonnes de notre confrère arabophone "Echerouk", que le groupe Emaar, rencontre un problèmes au niveau du foncier a ajouté que les autorités publiques travaillent avec le groupe émirien pour régler ces problèmes. Le groupe Emaar a présenté cinq projets en juillet dernier au président Bouteflika, qui vont transformer la ville d'Alger et ses environs et qui coûteront pas mois de 20 milliards de dollars. Il s'agit de la réalisation du complexe touristique Colonel Abbès à Zéralda, comprenant des résidences de vacances, un hôtel de 500 chambres, un golf ainsi que des centres commerciaux, la restructuration et la modernisation de la gare ferroviaire Agha, la transformation de la baie d'Alger, un nouveau campus universitaire et l'implantation d'un campus technologique à Sidi Abdellah. Par ailleurs, le directeur du groupe Emaar en Algérie, M. Abdelouahab Sofane, a démenti que le gouvernement algérien aurait émis des réserves sur les capacités du groupe émirien à réaliser les projets présentés. "Le groupe ne rencontre pas de difficultés à lever les fonds nécessaires pour le développement de ses projets et l'Etat algérien essaye de faciliter la tâche aux investisseurs pour s'établir sur le marché algérien", a déclaré M. Abdelouahab Sofane. Les assiettes de terrain, et les sites de ces projets sont déjà identifiés. Ils demandent des surfaces conséquentes car leurs projets sont importants. Le groupe Emaar a obtenu, rappelle-t-on, l'autorisation des responsables algériens pour des investissements évalués à 28 milliards de dollars en Algérie sur plusieurs années. Le président d'Emaar, Mohammed Ben Ali Al-Abbar, avait présenté, en juillet 2006, au président Abdelaziz Bouteflika les maquettes de projets de restructuration urbaine d'Alger. Il est prévu ainsi le réaménagement et l'agrandissement de la gare centrale pour accueillir 80 000 voyageurs par jour, la construction d'un hôtel, d'un centre commercial et de trois tours de bureaux. Un second projet porte sur la construction de marinas, d'hôtels de luxe, de bureaux et d'appartements de haut standing et d'une "cité de la santé", sur le front de mer, face à la baie d'Alger. Rappelons qu'en mars dernier, la même polémique a été levée, et le groupe Emaar a démenti l'information. Suite à cette polémique, le groupe a signé des contrats avec le gouvernement algérien à hauteur de 20 milliards de dollars.