Comme programmé depuis la fin du mois d'août dernier, une réunion entre plusieurs syndicats du secteur de l'éducation et la tutelle est prévue aujourd'hui dans la perspective d'examiner l'évolution des négociations autour des revendications des syndicalistes. Il est important de rappeler que cette réunion a été prévue vers la fin d'août dernier lorsque la ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit avait annoncé à Alger que des rencontres bilatérales avec tous les syndicats du secteur se tiendront à partir du 15 octobre prochain dans le cadre de la poursuite des réunions initiées par la tutelle avec les partenaires sociaux avant la rentrée scolaire 2015-2016 pour examiner leurs préoccupations. Dans une déclaration à la presse en marge de la conférence nationale des directeurs de l'éducation des wilayas du pays, Mme Benghebrit avait bien précisé que "le dialogue avec les partenaires sociaux se poursuivra par la tenue de rencontres bilatérales avec tous les syndicats et les associations des parents d'élèves à partir du 15 octobre" en vue d'étudier leurs revendications et garantir une rentrée sociale sereine. A la veille de la rentrée scolaire, les syndicats de l'éducation nationale ont donné la promesse de garantir une rentrée scolaire dans le "calme", après leur rencontre tenue vers la fin du mois d'août dernier avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit qui s'est engagée à satisfaire les principales revendications. A l'issue de leur rencontre avec la ministre qui a eu lieu au siège du ministère et qui a duré plus de trois heures, les représentants des syndicats de l'éducation sont unanimes que la prochaine rentrée scolaire, sera "calme", suite à la satisfaction des principales revendications contenues dans les procès-verbaux des syndicats qui ont été signés en mois de mars dernier. Le coordinateur du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (CNAPESTE), M. Nouar Larbi a affirmé que "C'était une rencontre d'information", ou la ministre de l'Education a présenté un nombre de mesures pour la prochaine rentrée scolaire et a demandé de garantir "le calme", en s'engageant à satisfaire plusieurs revendications. Ce qui, faut-il le reconnaitre a été bien respecté. Aujourd'hui, c'est donc une rencontre syndicats-ministère qui a été bien programmée depuis le mois d'aout dernier justement. Parmi les revendications que le ministère s'est engagé à satisfaire, l'organisation d'un concours lors de la rentrée scolaire pour la promotion de 45.000 enseignants dans les trois cycles de l'Education (primaire, moyen et secondaire) et la promotion "systématique" aux nouveaux grades pour garantir la promotion aux enseignants "menacés de disparition", tandis que les points qui n'ont pas été évoqués, la ministre a fixé la date du 15 octobre prochain pour les évaluer, avait alors affirmé M. Nouar. Selon le même responsable syndical, d'autres "Les principales revendications sont ajournées", a affirmé le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE) Ferhat Chabekh, qui a indiqué que le gouvernement a approuvé la revendication relative à la prime des intendants et économes qui est une prime différente des fonctions pédagogiques. Concernant la prime d'encadrement, M. Chabekh a affirmé que le syndicat attend toujours le règlement de cette dernière par le gouvernement. Certains points pédagogiques ont été également évoqués, selon ce responsable syndicale qui a souligné que la ministre a affirmé que "la langue principale est l'Arabe", en insistant sur l'amélioration du niveau des élèves du sud notamment en ce qui concerne les langues étrangères. A rappeler également que le ministère de l'éducation nationale avait annoncé au mois de mars dernier être parvenu à un accord avec les partenaires sociaux portant sur la promotion des enseignants au grade supérieur.