Après la tenue la semaine dernière de la réunion du conseil d'administration de la firme Mobilis, son patron, en l'occurrence M. El Hachemi Belhamdi, a démissionné suite aux réserves formulées par le commissaire aux comptes sur le bilan de l'exercice passé de l'entreprise. En effet, selon notre confrère Le Soir, M. Belhamedi n'est plus à la tête de ladite filiale, et ce, depuis mercredi dernier. Les faits remontent au jour de la tenue de la réunion au cours de laquelle le commissaire aux comptes a présenté une communication suivie de remarques. Sur ce, M. Belhamedi a présenté sa démission. Celui-ci devra néanmoins assurer l'intérim jusqu'à la nomination d'un nouveau P-DG avant la fin du mois en cours.A noter que le ministre des Postes et des Technologies de l'information et de la Communication, M. Boudjemaa Haïchour s'est enquis du rapport du commissaire aux comptes qui démontre clairement que la situation dans laquelle se trouve actuellement Algérie Télécom à travers ses différentes filiales est menaçante, chose qui a inquiété le ministre. Il est clair que le chiffre d'affaires du groupe a régressé, il est estimé à 52 milliards de dinars. Tout comme le nombre d'abonnés qui, lui aussi, a baissé au moment où le groupe prévoyait d'atteindre les 16 millions en 2010, dont 9 millions pour la téléphonie mobile, et 7 millions pour la téléphonie fixe.Ces objectifs sont aujourd'hui compromis et mêmes irréels.Mais qu'est-cae qui ne va pas à Algérie Télécom ? Il est vrai que l'opérateur historique se débat dans des problèmes de gestion qui durent et n'arrive pas à redresser la situation. N'en déplaise à M. Belhamdi, les faits son là et l'audit du commissaire aux comptes n'a fait que confirmer un état de fait qui perdure. Il serait donc temps de s'interroger sur les facteurs qui ont poussé cette entreprise à de tels résultats. Pourtant, la réponse ne peut résider que dans le seul fait de la gestion de l'entreprise.