Imane Houda Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a annoncée hier à Alger que les travaux de réalisation de câbles en fibre optique sous-marins Oran-Valence et Alger-Valence (Espagne) seront lancés au courant du mois de novembre prochain. Précisant, lors d'une conférence de presse qu'elle a animée au siège de son ministère, que le projet de réalisation d'un câble sous-marin Oran-Valence (initié en 2009) avec une extension Alger-Valence, d'une longueur de près de 550 km, sera lancé au cours du mois de novembre prochain. La ministre a ajouté que le coût global de ce projet, dont les travaux s'étaleront sur 14 mois, est estimé à 36 millions d'euros (26 millions pour le projet Oran-Valence et 10 millions pour celui d'Alger-Valence). Des "difficultés administratives", c'est se qu'a rencontrées le lancement de ce projet, initié en 2009, selon l'explication de la ministre, lors de sa réponse sur une question qui concerne l'annonce du lancement du projet Oran-Valence au moment où une coupure d'un câble sous-marin Annaba-Marseille avait affecté le trafic internet national. Elle a précisé, en outre, que le volet financier du projet avait été ficelé la semaine dernière pour le démarrage "effectif" des travaux.
Augmentation à 10 Go de la bande passante algéro-tunisienne A cette occasion, Mme Feraoun a indiqué que l'Algérie et la Tunisie sont convenues d'augmenter les capacités du câble de fibre optique reliant les deux pays de 150 Mégats octets à 10 Gigats octets qui sont "évolutifs". Ce renforcement de la bande passante permettra aux deux pays de "parer" à d'éventuels accidents pouvant survenir sur les câbles sous-marins, a-t-elle souligné, qualifiant cette ligne de "soupape de secours" pour les deux pays. L'Algérie dispose actuellement de deux câbles sous-marins en fibre optique Alger-Palma de 80 Go et Annaba-Marseille de 425 Go. Rappelons que le trafic internet en Algérie avait été perturbé entre jeudi et mardi derniers, suite à une coupure du câble en fibre optique Annaba-Marseille, privant ainsi l'entreprise Algérie Télécom de 80% de ses capacités en bande passante internationale et affectant le trafic internet au niveau national.