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Rattraper ou réduire les écarts ?
Publié dans Le Maghreb le 07 - 12 - 2015

A la fois sur le chemin qui mène vers la démocratie et sur celui qui mène vers le libéralisme, nous en sommes-nous égarés ? Comment le savons-nous ? Par comparaison avec les expériences acquises en la matière par les pays dont on dit qu'ils sont des démocraties avancées et des puissances économiques. On dit parfois que " comparaison n'est pas raison " et qu' "en toute chose il faut savoir raison garder ". On dit aussi " les choses étant pareilles par ailleurs ".Les chemins que nous avons emprunté sont-ils balisés? Les repères mis en place, sont-ils définis et d'abord sont-ils acceptés comme repères ?
Il est vrai que si nous nous comparons à ces expériences, nous accumulons un retard irrattrapable. La sagesse populaire nous recommande de nous comparer à ceux " qui sont derrière nous ", c'est-à-dire ceux que nous avons dépassés et à ceux qui sont devant nous, c'est-à-dire ceux qui nous ont dépassés. Un tel positionnement ne nous fera pas avancer, car il faudrait regarder devant soi pour progresser. Projeter de rattraper les démocraties avancées et les économies performantes et dominatrices nécessite que ces économies restent figées jusqu'à ce que nous atteignions leur niveau, ou qu'alors nous allions plus vite. Il y en a qui croient avoir réglé tous les problèmes de comparaison en invoquant la spécificité de notre pays, de notre classe politique, de notre société, de notre démocratie, et de notre économie.
Il y a un terrible manque de consensus sur les modèles à adopter et à adapter tant pour ce qui concerne le système politique que le système économique. Faire comme les autres, ou innover dans la recherche encore de modèles spécifiques ? Avons-nous raison d'invoquer une spécificité pour adapter ces modèles à notre société ou faudrait-il adapter notre société aux exigences portées par ces modèles, c'est-à-dire en fin de compte, adapter notre société à la société occidentale ?
Peut-il y avoir un nouvel ordre politique sans définir le nouvel ordre économique qui doit l'accompagner ? Ou alors, peut-il y avoir un nouvel ordre économique sans définir le nouvel ordre politique ?
C'est pratiquement une obsession la volonté de pouvoir identifier les composantes d'un nouvel ordre économique à asseoir et qui nous permettrait' réellement de ne plus craindre l'avenir. Mais, nous savons bien qu'en jetant un coup d'œil chez nos voisins d'outre-méditerranée, l'ordre économique interne est lié à l'ordre politique interne, mais imposé par la tendance mondiale à aller vers la mondialisation, l'économie de marché. Qu'il s'agisse de prolonger la vie du système politique en vigueur ou de réformer celui-ci ou alors d'en changer complètement, une définition consensuelle aurait pu permettre de pouvoir individualiser les responsabilités en rassemblant les preuves du délit ou des déviations par rapport à la trajectoire démocratique. Encore faudrait-il cibler la démocratie. Nous nous sommes engagés dans la construction de l'économie de marché et dans celle de la démocratie sans rien en définir ces concepts. Sans pour autant ne soit organisé un débat sur la nature du système politique dont la mise en place aurait commencé, nombre d'observateurs s'interrogent à la fois sur le devenir politique et sur celui de l'économie. Quelle serait la nature du système politique dont l'instauration est poursuivie et qui aurait à définir la politique du pays ? A-t-elle à être définie uniquement sous la pression des rapports de forces au sein du système lui-même ? Démocratie type " occidental " ? Démocratie conforme à nos " valeurs civilisationnelles " ? Démocratie spécifique ? Quels sont les éléments constitutifs du concept de démocratie quand on fait le constat que selon qu'il s'agisse d'un camp ou d'un autre, il n'y a pas une vision commune en la matière ? Du moment qu'il est admis car répété souvent que les députés ont renoncé à leurs prérogatives constitutionnelles, qu'ils n'initient pas des lois, qu'ils ne contrôlent pas l'action du gouvernement, pourquoi alors et à nouveau des élections législatives avec le maintien de la même ingénierie constitutionnelle ? Pourquoi ne pas redémarrer de zéro, redéfinir les critères devant présider à la création de nouveaux partis dans le contexte où sera consensuellement décidé de la dissolution de tous les partis existants, à savoir même ceux qui existaient avant l'entrée dans le pluralisme politique.


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