De retour à Mestalla, Rafael Benitez a vu son Real Madrid concéder le match nul (2-2) et manquer l'occasion de revenir à hauteur du Barça, lors de la 18e journée dimanche soir. Les Merengue ont mené au score par deux fois, grâce à Benzema et Bale, mais Valence a su revenir. Deux fois, Rafa Benitez a pensé que le Real Madrid avait fait le plus dur pour repartir de Valence avec les trois points de la victoire. Deux fois, son ancienne équipe est venue frustrer l'entraîneur merengue, toujours en situation précaire. Pour son retour à Mestalla, onze ans après y avoir goûté au succès, Benitez a finalement vu son Real Madrid concéder le match nul (2-2) dimanche. Après avoir mené au score à deux reprises, les Merengue ont laissé passer l'occasion de revenir à hauteur du Barça à l'issue de la 18e journée de Liga. Les Madrilènes étaient pourtant parfaitement rentrés dans leur match, bien emmenés par un Karim Benzema très inspiré. Le Français a rapidement ouvert le score, à la conclusion d'une combinaison parfaite de la BBC (16e). Quand Benzema, Bale et Ronaldo se trouvent aussi facilement, il n'y a rien à faire. Le problème, c'est que ça n'a pas duré longtemps. Le Gallois, d'un joli coup de tête sur coup de pied arrêté (82e), a bien entretenu l'illusion. Mais l'avantage qu'il a redonné au Real en fin de match est resté de courte durée.
Ronaldo et les Merengue frustrés par l'arbitre Après sa belle entrée en matière, le Real a perdu de son liant offensif, le milieu de terrain a disparu et la défense a montré des signes de flottement. Après trois grosses occasions, Valence est logiquement revenu au score sur penalty. La faute de Pepe est difficilement discutable, le contre-pied de Dani Parejo est parfait (45e). C'est plutôt le début de l'action qui donne matière à récriminations pour les Merengue : avant le contre décisif des Valenciens, Gareth Bale avait été victime d'une intervention litigieuse dans la surface de réparation, sans que l'arbitre intervienne. Jose Maria Sanchez est resté sous le feu merengue en seconde période. En cause, l'expulsion de Mateo Kovacic, pour un tacle sur la cheville de Cancelo… quelques instants après une chute spectaculaire de Cristiano Ronaldo dans la surface de réparation. Frustré, le Portugais l'est resté jusqu'au bout du match, manquant de promptitude pour reprendre le ballon victorieusement sur corner dans le temps additionnel. Auparavant, Paco Alcacer était venu répondre de la tête (83e) au deuxième but madrilène. Pour le plus grand bonheur de Mestalla, où Benitez n'est définitivement plus le roi.
Benitez : "Je ne peux pas empêcher qu'on spécule" Rafael Benitez a une nouvelle fois dû répondre aux questions de la presse espagnole sur son avenir à la tête du Real Madrid après le nul concédé dimanche à Valence (2-2). Le nul obtenu à Valence ne suffit pas à apaiser le Real Madrid. Rafael Benitez en a conscience. "Je ne peux pas empêcher que certains spéculent", a-t-il concédé dimanche soir, une nouvelle fois interrogé sur l'éventualité d'un départ précipité, six mois après son arrivée à la tête de l'équipe merengue. "Ce que je peux faire, c'est m'assurer que l'équipe travaille et joue comme elle l'a fait ce (dimanche) soir, a lancé Benitez en conférence de presse. Malheureusement, elle n'a pas pu obtenir les trois points, mais elle a fait un grand effort et elle aurait parfaitement pu l'emporter."
J'ai la sensation que l'équipe a fait un grand match Le Real a mené deux fois au score mais a raté l'opportunité de revenir à hauteur du FC Barcelone et dans le sillage de l'Atletico Madrid. Alors que l'entraîneur madrilène a été fragilisé par une série de contre-performances, les médias espagnols envisagent depuis plusieurs semaines son remplacement par le technicien de la réserve, le Français Zinedine Zidane. Mais Benitez a dit dimanche soir vouloir retenir les progrès encourageants de son équipe. "Nous avons eu les occasions pour l'emporter, nous aurions aussi pu perdre. J'ai la sensation que l'équipe a fait un grand match et quand elle a été réduite à dix (après l'exclusion de Mateo Kovacic, 69e), elle a fait des choses positives", a analysé le technicien, regrettant seulement la déconcentration finale de ses joueurs après le but du 2-1. "Marquer un but à dix (contre onze) puis encaisser un autre dans la minute qui suit, on ne sait pas si c'est mérité pour l'adversaire ou s'il nous a manqué de la concentration. C'est comme ça, on ne peut plus changer cela, il faut seulement féliciter les joueurs pour leur travail", a-t-il conclu.