Gareth Bale a reconnu avoir vécu "une grosse déception" avec l'éviction cette semaine de Rafael Benitez mais l'attaquant gallois, auteur d'un triplé samedi contre La Corogne (5-0), a promis de donner son maximum avec le nouvel entraîneur du Real Madrid, Zinédine Zidane. Gareth Bale a mis les choses au point. Le Gallois a commenté les rumeurs selon lesquelles il aurait le "blues" après le départ de Rafael Benitez, remplacé par Zinédine Zidane sur le banc du Real. "J'avais une très bonne relation avec 'Rafa'. Evidemment, c'était une grosse déception de le voir partir, mais ce sont des choses qui arrivent dans le football. On est professionnel et on doit faire avec", a déclaré Bale lors d'un échange avec un groupe de journalistes samedi soir au stade Santiago-Bernabeu. Le Gallois, couvé par Benitez qui souhaitait l'installer dans l'axe de l'attaque merengue, avait tout à craindre de l'arrivée de Zidane. Le technicien français a néanmoins assuré dès sa première conférence de presse mardi que Bale était "fondamental" et qu'il lui prodiguerait "la même affection" que Benitez. "C'est gentil de sa part, a commenté Bale. Nous avons eu une discussion à son arrivée et je pense que quoi qu'il arrive, je donnerai toujours 100% sur le terrain. C'est ce que j'ai fait (contre La Corogne)", a souligné l'attaquant, ajoutant avoir beaucoup admiré Zidane lorsqu'il était joueur. Il était incroyable. On essaie d'imiter des gens comme cela. C'est une légende, pas seulement au sein du club, mais dans le monde du football. Au passage, Gareth Bale (26 ans) a exclu dans l'immédiat tout départ du Real Madrid, où il reste sur 10 buts sur ses sept derniers matches toutes compétitions confondues. "Je suis heureux en ce moment. Evidemment, on ne peut jamais prévoir ce qui arrivera à l'avenir, mais je prends plaisir à jouer en ce moment donc je vais continuer", a dit l'attaquant. Après le limogeage de Benitez, Zinédine Zidane a été promu lundi de la réserve à la tête de l'équipe première, où il a débuté par une probante victoire samedi en Championnat d'Espagne. Le prochain match du Real Madrid est programmé dimanche prochain en Liga avec la réception du Sporting Gijon.
Griezmann et Ferreira-Carrasco ramènent l'Atlético au sommet Deux buts d'Antoine Griezmann et de Yannick Ferreira-Carrasco ont permis à l'Atlético de décrocher une victoire précieuse sur la pelouse du Celta Vigo (0-2). L'Atlético Madrid n'a pas raté l'occasion de reprendre la tête du championnat. En clôture de la 19e journée de Liga, les hommes de Diego Simeone ont dominé à l'extérieur le Celta Vigo (0-2), cinquième du classement, à l'issue d'un match joué dans des conditions difficiles. Antoine Griezmann (49e) s'est une nouvelle fois montré décisif en ouvrant le score. Le second but a été inscrit par Yannick Ferreira Carrasco (80e). Pourtant, ce dimanche, le Barça aurait très bien pu rester leader. D'une part parce que la rencontre a failli ne pas avoir lieu en raison des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la Galice ces derniers jours. Et d'autre part, parce que les Madrilènes ont affiché un bien triste visage durant les 45 premières minutes. Une période au cours de laquelle Antoine Griezmann et Saul Niguez ont été les seuls à se mettre en évidence. Sans réussite pour autant, l'Atlético ne parvenant pas à cadrer une frappe.
Dixième but de Griezmann en Liga cette saison Certainement remotivés par un Diego Simeone intenable sur le banc, les Colchoneros ont en revanche attaqué la deuxième période avec d'autres intentions. Et Griezmann a conclu du droit (49e) une action qu'il avait lui-même initiée en déviant le ballon pour lancer Vietto en profondeur, avant que celui ne le lui remette dans la foulée. Face à un Celta Vigo volontaire mais imprécis et orphelin de Nolito, son joueur phare, l'Atlético Madrid a ensuite déroulé. A sa manière, serait-il utile de préciser. C'est-à-dire en défendant proprement et en exploitant les erreurs de son adversaire du soir. Et c'est sur l'une d'elle, en l'occurrence un dégagement d'Oblak mal négocié par Cabral, que les Madrilènes ont tué la rencontre. Yannick Ferreira Carrasco s'est chargé d'enterrer les derniers espoirs galiciens en concluant du gauche (80e) une action solitaire. Avec huit buts encaissés, l'Atlético reste la meilleure défense d'Europe. Et si l'équipe de Simeone marque moins que ses principaux concurrents, elle peut s'appuyer sur un redoutable buteur en la personne d'Antoine Griezmann, auteur de dix réalisations cette saison, sept d'entre elles ayant décidé du sort d'un match.