Dans un message aux travailleurs algériens à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, lu en son nom par M. Benamar Zerhouni, conseiller à la présidence de la République, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que l'Algérie est déterminée à "faire face aux retombées de la chute des prix du pétrole au moyen d'une politique de développement économique judicieuse et rigoureuse à la fois". "Nous n'envisageons nullement de renoncer à la rigueur requise et nécessaire à la gestion des ressources publiques et à la rationalisation de nos options financières. Et je tiens à affirmer ici que nous sommes déterminés à faire face aux retombées de la chute des prix du pétrole au moyen d'une politique de développement économique judicieuse et rigoureuse à la fois", a souligné le président de la République. Et pour bien renforcer ses dires, le président poursuit en remarquant que' "En dépit de l'acuité de la crise, l'Algérie ne prévoit pas de cesser d'investir dans les facteurs de réussite du développement économique et encore moins renoncer à ses choix fondamentaux en termes de solidarité nationale véritable et de justice sociale réelle". Pour étayer ses dires et bien montré leur bien fondé, le le président Bouteflika, n'a pas omis de mettre l'accent dans le contenu de la récente révision de la Constitution, sur la nécessité de diversifier l'économie (...) qui "traduit la ferme volonté de l'Etat d'opérer rapidement des changements structurels pour rendre notre économie plus compétitive et lui permettre d'accéder au marché mondial avec davantage d'atouts". Et au présidnet d'estimer que la diversification et la compétitivité de l'économie nationale étant "des exigences pressantes dans la conjoncture actuelle", il s'agit de "faire en sorte que toutes les entreprises en soient la locomotive et le moteur". D'autre part, le président de la République indique que la révision de la Constitution prévoit "des dispositions fondamentales qui confortent nos choix nationaux dans le domaine économique notamment pour ce qui est de la préservation de la propriété publique des mines, des hydrocarbures et autres secteurs vitaux". D'ailleurs, la Constitution révisée "insiste sur la responsabilité de l'Etat dans la sauvegarde des terres agricoles et des ressources hydriques", a précisé également le chef de l'Etat, ajoutant que "d'autres amendements consacrent la liberté d'investir, l'encouragement par l'Etat de toutes les entreprises sans distinction, la régulation du marché et la lutte contre le monopole". POLITIQUE JUDICIEUSE ET RIGOUREUSE Et pour faire face à l'heure actuelle, à l'effondrement des prix du pétrole qui ont chuté de près de 70% en moins de deux ans", une démarche judicieuse a été préconisée. Face donc à l'instabilit é cyclique du marché international des hydrocarbures, l'Etat a procédé au remboursement anticipé de la dette exté- rieure, cessé le recours à l'endettement et mis en place un dispositif prudentiel à travers la création d'un fonds de régulation des recettes. "Nous n'envisageons nullement de renoncer à la rigueur requise et nécessaire à la gestion des ressources publiques et à la rationalisation de nos options financières. Et je tiens à affirmer ici que nous sommes déterminés à faire face aux retombées de la chute des prix du pétrole au moyen d'une politique de développement économique judicieuse et rigoureuse à la fois", a souligné le président de la République dans ce même message aux travailleurs algé- riens à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, lu en son nom par M. Benamar Zerhouni, conseiller à la présidence de la République. La diversification et la comp étitivité de l'économie nationale étant "des exigences pressantes dans la conjoncture actuelle", il s'agit de "faire en sorte que toutes les entreprises en soient la locomotive et le moteur", a estimé le président Bouteflika. "Appelées à évoluer dans un espace ouvert sur le monde, ces entreprises n'ont d'autre choix que de développer leurs capacit és à innover et à promouvoir la qualité et l'efficacité", a ajouté le président de la République. La révision de la Constitution prévoit "des dispositions fondamentales qui confortent nos choix nationaux dans le domaine économique notamment pour ce qui est de la préservation de la propriété publique des mines, des hydrocarbures et autres secteurs vitaux", a indiqué le président Bouteflika. La Constitution révisée "insiste sur la responsabilité de l'Etat dans la sauvegarde des terres agricoles et des ressources hydriques", a précisé le chef de l'Etat, ajoutant que "d'autres amendements consacrent la liberté d'investir, l'encouragement par l'Etat de toutes les entreprises sans distinction, la régulation du marché et la lutte contre le monopole". CONSOLIDATION DE LA POLITIQUE SOCIALE Dans cet ordre d'idée, le pré- sident de la République a précisé en outre, que " La révision de la Constitution est venue consolider les options de notre pays dans sa politique sociale et de solidarité nationale, notamment dans les domaines de la santé, du logement, de l'enseignement, des droits des travailleurs et de la solidarité avec les catégories démunies et celles aux besoins spécifiques". Le président Bouteflika a souhaité que "toutes ces mesures incitatives et toutes ces assurances constituent une motivation de plus pour tous en faveur d'un effort plus que jamais soutenu pour accélérer la cadence du développement économique et social". La Constitution révisée, adoptée par les deux chambres du Parlement, stipule dans son préambule que le peuple algérien "demeure attach é à ses choix pour la réduction des inégalités sociales et l'élimination des disparités régionales" et "s'attelle à bâtir une économie productive et compétitive dans le cadre d'un développement durable et de la préservation de l'environnement". DES REALISATIONS Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a affirmé mercredi que "plus de 450 puits de pétrole et de gaz ont été découverts depuis 1971", ajoutant que "la production nationale des hydrocarbures avait ainsi triplé permettant de renforcer les capacit és de commercialisation du gaz et du pétrole". Dans son message à l'occasion du 60e anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, le Président Bouteflika a souligné que ces découvertes ont permis aussi de "garantir les ressources financières nécessaires au processus de construction de l'économie nationale et de développement social". M. Bouteflika a ajouté que "l'électrification et le raccordement au gaz naturel à travers le pays ont atteint un des taux les plus élevés au monde", précisant que "la priorité accordée par les pouvoirs publics à l'approvisionnement du marché national en vue de répondre à la fois à la demande du citoyen et de l'industrie, témoigne du souci d'aller vers la satisfaction des besoins des citoyens de toutes les régions en énergie et en développement économique et social". Le chef de l'Etat a rappelé que "la nationalisation des hydrocarbures fut l'étape la plus importante dans le combat mené par l'Algérie indépendante pendant une décennie ou presque pour parvenir à établir de bons rapports avec nos partenaires dans le domaine des hydrocarbures, avant que l'impasse qui a entravé cette démarche nous amène à la décision de recouvrer notre entière souveraineté sur ces ressources vitales". Enfin, le président Bouteflika, indique que la société Sonatrach "a permis de renforcer nos capacités gazières et pétrolières mais aussi et surtout de former la première géné- ration de cadres algériens spécialis és dans ce domaine".