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Bouteflika : "Nous sommes déterminés à y faire face ...»
Chute des prix du pétrole
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 02 - 2016

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, reconnait que la chute des prix du pétrole a eu des incidences négatives sur les finances du pays et par extension sur l'ensemble de l'économie nationale.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, reconnait que la chute des prix du pétrole a eu des incidences négatives sur les finances du pays et par extension sur l'ensemble de l'économie nationale.
Mais le chef de l'Etat a dit aussi toute la détermination de l'Etat à y faire face, ce d'autant que le pays dispose encore d'atouts dans ce sens pour peu qu'il y ait de la rigueur dans la gestion des ressources. Ce sont là les principaux messages du président Bouteflika, à l'occasion de la commémoration du double anniversaire du 24 février. "Nous n'envisageons nullement de renoncer à la rigueur requise et nécessaire à la gestion des ressources publiques et à la rationalisation de nos options financières.
Et je tiens à affirmer ici que nous sommes déterminés à faire face aux retombées de la chute des prix du pétrole au moyen d'une politique de développement économique judicieuse et rigoureuse à la fois", a, en effet, souligné le président de la République dans un message aux travailleurs à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l'UGTA et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.
Dans ce message, lu en son nom par Benamar Zerhouni, conseiller à la présidencede la République, le président Bouteflika, a indiqué qu'en deux ans les prix du pétrole ont chuté de 70 %. Mais, malgré cela, l'Algérie a bien résisté à ce choc et cela grâce aux mesures prises des années auparavant. Il a, à ce propos, fait cas du remboursement anticipé de la dette extérieure, la, cessation du recours à l'endettement et la mise en place d'un dispositif prudentiel à travers la création d'un fonds de régulation des recettes.
"C'est grâce à cette démarche que nous sommes, à l'heure actuelle, en mesure de faire face à l'effondrement des prix du pétrole" dira le chef de l'Etat. C'est sans doute pourquoi, en dépit de cette crise, "l'Algérie ne prévoit pas de cesser d'investir dans les facteurs de réussite du développement économique et encore moins renoncer à ses choix fondamentaux en termes de solidarité nationale véritable et de justice sociale réelle" précise le chef de l'Etat.
"La révision de la Constitution est venue consolider les options de notre pays dans sa politique sociale et de solidarité nationale, notamment dans les domaines de la santé, du logement, de l'enseignement, des droits des travailleurs et de la solidarité avec les catégories démunies et celles aux besoins spécifiques" soutient le président dans son message. Les responsables gouvernementaux ont, à maintes reprises soutenu, que l'Etat poursuivra son effort de solidarité sociale par le maintien des transferts sociaux.
Néanmoins le président plaide pour la nécessité d'opérer des réformes structurelles afin de diversifier l'économie nationale et de venir à bout de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Pour le président Bouteflika, qui a invoqué les nouvelles dispositions introduites dans la Constitution révisée, cela "traduit la ferme volonté de l'Etat d'opérer rapidement des changements structurels pour rendre notre économie plus compétitive et lui permettre d'accéder au marché mondial avec davantage d'atouts".
Et d'ajouter que "ce sont des exigences pressantes dans la conjoncture actuelle", car il s'agit de "faire en sorte que toutes les entreprises en soient la locomotive et le moteur". Il a aussi rappelé l'existence de dispositions dans la Constitution révisée qui consacrent "la liberté d'investir, l'encouragement par l'Etat de toutes les entreprises sans distinction, la régulation du marché et la lutte contre le monopole".
Mais le chef de l'Etat a dit aussi toute la détermination de l'Etat à y faire face, ce d'autant que le pays dispose encore d'atouts dans ce sens pour peu qu'il y ait de la rigueur dans la gestion des ressources. Ce sont là les principaux messages du président Bouteflika, à l'occasion de la commémoration du double anniversaire du 24 février. "Nous n'envisageons nullement de renoncer à la rigueur requise et nécessaire à la gestion des ressources publiques et à la rationalisation de nos options financières.
Et je tiens à affirmer ici que nous sommes déterminés à faire face aux retombées de la chute des prix du pétrole au moyen d'une politique de développement économique judicieuse et rigoureuse à la fois", a, en effet, souligné le président de la République dans un message aux travailleurs à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l'UGTA et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.
Dans ce message, lu en son nom par Benamar Zerhouni, conseiller à la présidencede la République, le président Bouteflika, a indiqué qu'en deux ans les prix du pétrole ont chuté de 70 %. Mais, malgré cela, l'Algérie a bien résisté à ce choc et cela grâce aux mesures prises des années auparavant. Il a, à ce propos, fait cas du remboursement anticipé de la dette extérieure, la, cessation du recours à l'endettement et la mise en place d'un dispositif prudentiel à travers la création d'un fonds de régulation des recettes.
"C'est grâce à cette démarche que nous sommes, à l'heure actuelle, en mesure de faire face à l'effondrement des prix du pétrole" dira le chef de l'Etat. C'est sans doute pourquoi, en dépit de cette crise, "l'Algérie ne prévoit pas de cesser d'investir dans les facteurs de réussite du développement économique et encore moins renoncer à ses choix fondamentaux en termes de solidarité nationale véritable et de justice sociale réelle" précise le chef de l'Etat.
"La révision de la Constitution est venue consolider les options de notre pays dans sa politique sociale et de solidarité nationale, notamment dans les domaines de la santé, du logement, de l'enseignement, des droits des travailleurs et de la solidarité avec les catégories démunies et celles aux besoins spécifiques" soutient le président dans son message. Les responsables gouvernementaux ont, à maintes reprises soutenu, que l'Etat poursuivra son effort de solidarité sociale par le maintien des transferts sociaux.
Néanmoins le président plaide pour la nécessité d'opérer des réformes structurelles afin de diversifier l'économie nationale et de venir à bout de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Pour le président Bouteflika, qui a invoqué les nouvelles dispositions introduites dans la Constitution révisée, cela "traduit la ferme volonté de l'Etat d'opérer rapidement des changements structurels pour rendre notre économie plus compétitive et lui permettre d'accéder au marché mondial avec davantage d'atouts".
Et d'ajouter que "ce sont des exigences pressantes dans la conjoncture actuelle", car il s'agit de "faire en sorte que toutes les entreprises en soient la locomotive et le moteur". Il a aussi rappelé l'existence de dispositions dans la Constitution révisée qui consacrent "la liberté d'investir, l'encouragement par l'Etat de toutes les entreprises sans distinction, la régulation du marché et la lutte contre le monopole".


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