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Prix du pétrole : L'or noir recule en Asie avant la publication des stocks américains
Publié dans Le Maghreb le 03 - 03 - 2016

Les cours du pétrole reculaient hier en Asie dans l'attente de la publication des données sur les stocks américains, les marchés s'attendant à une nouvelle augmentation. Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril perdait 33 cents à 34,07 dollars vers 03H00 GMT. Le baril de Brent de la mer du Nord, réfé- rence européenne du brut, pour livraison en mai, reculait de 12 cents à 36,69 dollars. L'augmentation des stocks de brut américain devient quasiment la norme. Les stocks sont déjà à un plus haut historique et les marchés se montrent prudents, a commenté Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour. D'un autre côté, la production américaine est légè- rement plus intéressante car on assiste finalement à des corrections. Nous nous attendons à voir la production américaine diminuer beaucoup plus maintenant que les cours tournent autour de 30 dollars le baril, a-t-il cependant ajouté. La veille, les cours avaient grimpé, les investisseurs s'accrochant à leurs espoirs de voir une réduction concertée entre grands producteurs. Le marché, plombé depuis près de deux ans par la surabondance générale, a été relancé en février par un accord sur un gel de l'offre entre l'Arabie saoudite, meneur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et Moscou, qui lui est extérieur, même si les marchés espèrent surtout une vraie baisse de la production. La veille à la clôture, le WTI a pris 65 cents à 34,40 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir changé plusieurs fois de direction en cours de séance. A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'était le premier jour comme contrat de référence, a gagné 24 cents à 36,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). Le marché continu à être soutenu par l'espoir de voir un resserrement entre l'offre et la demande, a résumé Gene McGillian de Tradition Energy, remarquant que les cours avaient regagné quelque 40% depuis leur chute en début d'année au plus bas depuis 2003. Le marché, plombé depuis près de deux ans par la surabondance générale, a été relancé en février par un accord sur un gel de l'offre entre l'Arabie saoudite, meneur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et Moscou, qui lui est extérieur, même si les marchés espèrent surtout une vraie baisse de la production. La Russie a redit aujourd'hui qu'elle comptait entériner l'accord en mars, le président Vladimir Poutine faisant part de l'accord des groupes russes, ce qui a pu soutenir les cours, a rapporté M. McGillian, soulignant néanmoins que le marché restait dominé par les spéculations et risquait d'être erratique à court terme. Les Emirats arabes unis, allié de Ryad au sein du cartel, ont également soutenu mardi l'idée d'un gel de la production, la jugeant nécessaire et estimant que cela entraî- nerait un rebond des prix.
ECONOMIE MITIGEE "
Je ne sais pas si le rebond actuel des cours se justifie vraiment mais le marché semble se laisser aller à ce relatif optimisme sur l'offre", a jugé avec prudence M. McGillian. Signe que les espoirs restent limités, Moscou a vite pris soin, parallè- lement aux propos de M. Poutine, de prévenir que les groupes russes ne proposaient pas de baisse de la production, estimant une telle action impossible dans les conditions géopolitiques actuelles. Parmi les autres facteurs de soutien mardi, les Bourses mondiales ont nettement monté, même si cette avanc ée peut elle-même s'expliquer par la bonne disposition des cours de l'or noir. On a pris connaissance d'indicateurs décevants sur l'activité économique, à travers le monde, et cela laisse espérer de nouvelles mesures de soutien des banques centrales, susceptibles d'aider la demande pétrolière, a plutôt avancé John Kilduff, d'Again Capital. L'activité industrielle a ralenti en Chine, au Japon et dans la zone euro, et elle a continué à se contracter aux Etats-Unis, bien qu'elles se soient améliorées et que les analystes américains mettent en avant des détails positifs. L'économie mondiale reste mitigée et on ne voit pas de vrai signe d'une accélération de la croissance, qui pourrait se traduire par un renforcement de la demande de pétrole, a conclu Tim Evans, de Citi.
LES COMPAGNIES RUSSES D'ACCORD POUR GELER LEUR NIVEAU DE PRODUCTION
Le président russe Vladimir Poutine a indiqué mardi que les groupes pétroliers russes étaient d'accord pour geler leur production d'or noir à son niveau de janvier comme proposé en février par la Russie et l'Arabie saoudite face à la chute des cours. Ouvrant une réunion sur le sujet avec des dirigeants des principales compagnies pétrolières russes, M. Poutine a évoqué les pourparlers menés par le ministre de l'Energie Alexandre Novak en vue d'un accord entre pays producteurs pour maintenir la production stable. "Comme me l'a rapporté le ministre, vous êtes tous d'accord avec cette proposition, il y a même des propositions plus radicales mais vous n'êtes pas tous d'accord", a déclaré le président, selon le compte rendu publié par le Kremlin, ajoutant que la réunion de mardi visait justement à discuter du sujet. Il a précisé que l'idée était de "fixer la production de la Russie en 2016 à son niveau de janvier", qui était un record pour la période postsovi étique à 10,8 millions de barils par jour (mbj) en moyenne. L'Arabie saoudite et la Russie - deux des plus gros producteurs de brut-- avaient propos é au terme d'une réunion le 16 février à Doha avec le Qatar et le Venezuela, que tous les pays producteurs gèlent leur production à son niveau de janvier afin de soutenir les prix. Malgré le refus de l'Iran, les cours du pétrole sont nettement remontés depuis, soutenus par l'annonce d'une nouvelle réunion à la mimars entre l'Arabie saoudite, le Qatar, le Venezuela, tous trois membres de l'Opep, et la Russie. Après la réunion dirigée par M. Poutine avec notamment Rosneft, Loukoïl, Gazprom Neft et Bachneft, M. Novak a confirmé que les groupes pétroliers avaient indiqué "soutenir" un gel qui "devrait réduire la volatilité" du marché. En revanche, "nos compagnies ne proposent pas (...) une baisse de la production, d'autant plus que c'est impossible dans les conditions géopolitiques actuelles", a-t-il déclaré, cité par l'agence Interfax.
UN GEL DU NIVEAU DE LA PRODUCTION POUSSERA LES PRIX À LA HAUSSE
Par ailleurs, les Emirats arabes unis, l'un des principaux membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ont estimé mardi qu'un gel du niveau de la production de pétrole par les pays producteurs pousserait à la hausse les prix, tombés à leur plus bas en 13 ans. Je pense que les prix actuels vont obliger tous (les pays) à stabiliser leur production au niveau de janvier, a déclaré le ministre émirati de l'Energie, Suhail al- Mazroui. Mi-février, l'Arabie saoudite et la Russie -les deux premiers producteurs de brutavaient proposé, avec le Qatar et le Venezuela, que tous les pays producteurs de pétrole gèlent leur production à son niveau de janvier afin de soutenir les prix. Le gel du niveau de production n'est plus un choix mais une nécessité à laquelle tous (les producteurs) doivent s'engager, a ajouté le ministre émirati, cité par l'agence officielle Wam. Selon lui, le marché pétrolier international est confronté à un excès de l'offre et non pas à une faiblesse de la demande. Si on s'engage à stabiliser la production, on verra l'impact sur le march é, a-t-il encore dit, soulignant que c'est le marché qui fixe les prix. En novembre 2014, la décision de l'Opep -sous la pression de l'Arabie saoudite- de ne pas réduire l'offre pour soutenir le marché en baisse avait contribué à l'effondrement des cours. En l'absence d'une réduction de la production pour soutenir les prix, il est nécessaire de s'entendre sur une stabilisation de la production, a répété M. Mazroui, soulignant que son pays se range avec la majorité sur toute décision qui serait prise pour rétablir l'équilibre sur le marché pétrolier. Alors que le pétrole est tombé en début d'année au plus bas depuis 2003, les marchés ont beaucoup fluctué ces derniers temps face aux rumeurs d'une baisse concertée de l'offre entre grands pays producteurs. Les investisseurs ont été encouragés par l'annonce d'une nouvelle réunion à la mi-mars entre l'Arabie saoudite, le Qatar, le Venezuela, tous trois membres de l'Opep, et la Russie. Les efforts se concentrent actuellement sur la coopération entre membres et non-membres de l'Opep, a indiqué le ministre émirati, précisant que le cartel n'avait pas convoqué de réunion extraordinaire. Le gouvernement saoudien a réaffirmé lundi sa volonté d'oeuvrer avec tous les grands producteurs pour limiter la volatilité des marchés pétroliers. Dans un communiqué publié par l'agence officielle Spa au terme de sa réunion hebdomadaire, le gouvernement de Ryad s'est dit ouvert à toute action de coopération et a promis de continuer à investir dans le secteur pétrolier pour maintenir sa capacit é de production afin de répondre à toute demande additionnelle ou remédier à une perturbation de l'offre.
LES EXPORTATIONS IRANIENNE ONT AUGMENTE
Les exportations pétrolières de l'Iran ont augmenté de 400 000 barils par jour (b/j) durant le mois iranien de Bahman (21 janvier - 19 février), a déclaré le ministre du Pétrole Bijan Namadar Zanganeh, cité mardi par les médias. L'ensemble des exportations de pétrole et de condensats (hydrocarbures liquides, ndlr) ont atteint durant le mois de Bahman 1,75 million de barils par jour (mbj), a déclaré M. Zanganeh. Cela représente une hausse de 400 000 b/j par rapport à la même période l'année précé- dente, a-t-il ajouté. La production pétrolière de l'Iran, qui était légèrement supé- rieure à 2,8 mbj, dépasse désormais les 3,2 mbj, cet excédent de production ayant été entièrement affecté aux exportations. Mi-janvier, quand les sanctions économiques internationales visant l'Iran avaient été levées conform ément à l'accord sur le programme nucléaire iranien, Téhéran avait annoncé vouloir augmenter sa production de 500 000 b/j immédiatement et de 500 000 b/j supplémentaires d'ici fin 2016. Un mois plus tard, l'Arabie saoudite et la Russie -les deux premiers producteurs mondiaux de brut- avaient plaidé, avec le Qatar et le Venezuela, pour que tous les pays producteurs de pétrole gèlent leur niveau de production au niveau de janvier pour soutenir les prix, qui ont chuté de façon vertigineuse depuis la mi-2014. M. Zanganeh avait toutefois catégoriquement rejeté l'idée d'un gel du niveau de production en Iran, la qualifiant de plaisanterie. Certains pays voisins, qui ont porté ces derniè- res années leur niveau de production à 10 mbj et en exportent autant, sont devenus arrogants et disent que tout le monde doit geler son niveau de production, avait déclaré M. Zanganeh dans une allusion claire à l'Arabie saoudite. L'Iran, pays membre de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), reproche à l'Arabie saoudite, son grand rival régional, d'avoir augmenté sa production après le durcissement des sanctions internationales contre Téhéran dans les années 2000 et d'avoir pris des parts de marché. Maintenant qu'une partie de ces sanctions sont levées, Téhéran veut reprendre ses parts de marché et refuse de geler sa production. Ce moisci, le porte-parole du gouvernement iranien avait également reproché à certains pays membres de l'Opep de ne pas vouloir reconnaître le droit de l'Iran à reprendre ses parts de marché perdues. Il leur avait demandé de baisser leur niveau de production pour permettre à l'Iran de revenir à un quota d'avant les sanctions.


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