Le milliardaire Donald Trump a perdu samedi les caucus républicains dans l'Etat du Wyoming et la capitale, Washington, mais reste toujours en pole position dans la course à l'investiture pour l'élection présidentielle de novembre. Au Wyoming, le sénateur du Texas Ted Cruz a remporté neuf des 12 délégués qui étaient à conquérir dans cet Etat de l'ouest des Etats-Unis, avec environ 66% des voix, loin devant le sénateur de la Floride Marco Rubio (19,5%) et Donald Trump (7,2%). Dans la capitale fédérale, microcosme politique plus favorable aux démocrates qu'aux républicains au cours d'élections nationales, Marco Rubio a coiffé au poteau le gouverneur de l'Ohio John Kasich au 37,3% des voix contre 35,5% pour ce dernier, devant un Trump en troisième place avec 13,8%. Cette victoire de Marco Rubio, candidat pressenti de l'establishment du Parti républicain, lui confère dix des 19 délégués en jeu à Washington, contre neuf pour John Kasich, laissant ainsi bredouille Donald Trump dont les derniers récents meetings ont été émaillés de violences. Malgré ces deux défaites, Donald Trump conserve une forte avance en termes de délégués dans la course à l'investiture républicaine qui s'intensifie à l'approche du super mardi bis. Cinq grands Etats (Floride, Illinois, Missouri, Ohio, Caroline du Nord) votent mardi pour les primaires, une journée qualifiée de super mardi en raison de son important enjeu. Cette soirée des primaires est aussi cruciale pour les deux aspirants démocrates à la Maison Blanche, Hillary Clinton et Bernie Sanders. Mme Clinton, qui dispose d'une confortable avance en terme de délégués jusqu'à présent, a d'ailleurs remporté samedi les premiers caucus démocrates dans les îles Mariannes du Nord, un territoire américain dans le Pacifique. L'ancienne secrétaire d'Etat a ainsi mis la main sur quatre délégués contre deux pour le sénateur du Vermont Bernie Sanders.
Obama appelle à rejeter les insultes et les violences Barack Obama a appelé les candidats en course pour la Maison Blanche à rejeter les insultes et les railleries de cour d'école, les violences et les divisions fondées sur la race ou la foi. M. Obama a ajouté que l'Amérique se portait bien, contrairement à ce que répète le milliardaire républicain Donald Trump, qui a annulé vendredi à Chicago un meeting émaillé d'échauffourées. Ce sur quoi les gens en course pour la présidence devraient se concentrer, c'est comment peut-on faire pour que cela aille encore mieux. Pas d'insultes ni de railleries de cour d'école, pas de divisions fondées sur la race et la foi, et certainement pas de violences contre d'autres Américains, a demandé le président américain, qui s'exprimait lors d'une réunion de levée de fonds au Texas. Donald Trump a été montré du doigt pour sa rhétorique incendiaire qui selon ses adversaires provoque des tensions. Le milliardaire s'en est ainsi pris au Mexicains et aux musulmans notamment.