Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb, s'est félicité, hier, des résultats du 1er Forum d'affaires algéro-émirati. A cet effet, le ministre a été interrogé sur les projets déjà engagés par des entreprises émiraties en Algérie mais qui n'ont pas abouti, le ministre explique cette situation par le fait que l'environnement dans lequel ces projets avaient été entamés n'était pas favorable. "Ces projets avaient, peut-être, été conçus dans la précipitation où l'on n'avait pas pensé à tous les (aspects) concernés. Un projet doit se construire avec l'environnement du pays qui le reçoit sans omettre aucun (aspect)", relève-t-il. Mais aujourd'hui, ajoute-t-il, l'Algérie a changé et dispose d'un climat des affaires beaucoup plus attractif traduit dans le prochain code de l'investissement qui doit aboutir avant fin juin prochain. Un fait qui donne plus de chance de réussite aux projets de partenariat qu'ils soient nationaux ou étrangers, selon lui. Dans ce sillage, le ministre fait savoir que les deux parties avaient évoqué deux projets qui peuvent être relancés. Il s'agit d'un projet médical à Sid Abdallah (Alger) et d'un projet industriel à Jijel, précise le ministre qui assure que l'Algérie restera ouverte à toute proposition de réactivation des projets suspendus. Concernant les projets de partenariat en discussion avec les Emiratis, le ministre indique que l'intérêt de l'Algérie ne réside pas uniquement dans la création de valeur ajoutée, de croissance et d'emplois mais surtout dans le transfert du savoir-faire et de technologie."Jusqu'à maintenant, les transferts du savoir-faire que nous réalisons se mettent en place difficilement. Mais avec les Emiratis, ça ce passe beaucoup plus rapidement", indique M. Bouchouareb. Le 1er Forum d'affaires algéro-émirati a été couronné par la signature d'un protocole d'accord entre le groupe public agroalimentaire Agrodiv et une entreprise émiratie pour le développement de fermes pilotes intégrées pour la production de céréales, fourrage et fruits et légumes. Par ailleurs, un accord de coopération a aussi été signé entre le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et la Fédération des chambres du commerce et d'industrie des EAU portant sur le suivi permanent des projets de partenariats bilatéraux. L'Algérie et les Emirats se sont dits également persuadés de pouvoir approfondir leur partenariat industriel dans le domaine agroalimentaire pour lequel un protocole d'accord a été signé, dimanche, entre le groupe public agroalimentaire Agrodiv et l'émirati Elote Agro, pour le développement de fermes pilotes intégrées pour la production de céréales, de fourrage et de fruits et légumes. Dans ce sens, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb, a assuré la disposition des autorités algériennes à "lever toute sorte de contrainte" susceptible d'entraver la réalisation des investissements émiratis en Algérie. A ce propos, le président du FCE a indiqué, pour sa part, que le nombre des entreprises émiraties activant en Algérie ne dépassait pas la quinzaine et qu'elles sont dominées essentiellement par les secteurs bancaire et immobilier. D'où la nécessité, selon lui, de renforcer les relations basées sur l'investissement industriel et durable. D'autres opérateurs publics et privés, algé- riens et émiratis, ont exprimé leur souhait d'établir des projets en commun à travers le commerce et l'industrie.