Des membres de la famille du secrétaire général de la présidence argentine sont impliqués dans le scandale d'évasion fiscale mis au jour par les "Panama Papers" qui a déjà éclaboussé le chef de l'Etat Mauricio Macri, a affirmé samedi le quotidien La Nacion. "L'épouse, le beau-père et les beaux-frères de (Fernando) de Andreis (le secrétaire général de la présidence, ndlr) apparaissent dans un enchevêtrement de sociétés 'offshore' dans des paradis fiscaux", peut-on lire sur le site internet de ce journal. La Nacion souligne toutefois que Fernando de Andreis lui-même n'est pas mentionné dans les "Panama Papers" et que ce dernier a assuré tout ignorer de l'implication de membres de sa famille. Les noms de ceux-ci sont liés "à la firme offshore Parquemar Group, du Panama, jusqu'à janvier 2014", explique le journal, selon lequel le beau-père du secrétaire général de la présidence, Martín Asconape, "est le personnage central de cet enchevêtrement" de sociétés et "est un riche entrepreneur dans l'immobilier qui a apporté des fonds pour la pré-campagne (électorale) de Macri en 2014". Mauricio Macri a été élu en novembre 2015 à la tête de l'Argentine. Il résulte des "Panama Papers" que Martin Asconape "est actionnaire dans au moins deux autres firmes dans des paradis fiscaux", poursuit La Nacion. Dès le début de l'affaire des "Panama Papers", M. Macri, dont le nom apparaît sur les registres de sociétés offshore, avait réagi en disant qu'il n'avait eu aucune participation dans ces entreprises, raison pour laquelle il ne les avait pas mentionnées dans sa déclaration de patrimoine. Le parquet a toutefois ouvert une enquête à ce sujet.