L'Algérie a vécu plus d'une décennie la sécheresse les ressources conventionnelles en eau étant insuffisantes pour subvenir aux besoins de la population, ce qui a incité les autorités à chercher d'autres ressources pour garantir l'alimentation en eau potable de cette population. Ainsi, pour pallier le manque d'eau potable dans le pays, l'Algérie a décidé de miser sur des usines de dessalement d'eau de mer. Aujourd'hui, le problème est pris en charge à travers le territoire national. D'ailleurs, pour ce qui est du centre du pays notamment dans la wilaya de Tipaza où s'est rendu ce jeudi le premier responsable du secteur des ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, il semblerait en effet, que de grands efforts ont été déployé en matière d'alimentation en eau potable (AEP) et d'assainissement, selon le ministre. De grands projets sont en cours de réalisation dans la wilaya, à savoir le barrage de Kef Eddir'' à Damous, deux stations de dessalement de l'eau de mer à Fouka et Gouraya et pour ce qui est de l'AEP et pour l'assainissement on note la mise en service au chef-lieu de wilaya de la quatrième station de traitement et d'épuration des eaux usées. Lors de cette visite de travail, M. Sellal a annoncé que la STEP''de Bou Ismail sera lancée en 2008 ainsi que la quatrième tranche pour la couverture des besoins en eau potable de toutes les localités rurales et montagneuses de la wilaya. En revanche, le gros problème, qui reste à résoudre et à prendre en charge rapidement est celui de la gestion de cette ressource et de ses nouvelles infrastructures, a indiqué le ministre qui a rappelé que l'appel à des entreprises étrangères pour la gestion de l'eau dans les grandes villes permettra à notre pays de mettre à niveau le système de gestion. Concernant les nouvelles réalisations, le ministre a visité la nouvelle station de traitement et d'épuration des eaux usées (STEP) de la ville de Tipasa d'une capacité de traitement de 70 000équivalents/habitants extensible à 100 et qui doit prendre en charge les rejets des villes de Tipasa, Nador et de la future zone d'activités de Bakdiche, dans la daïra de Sidi Amar. Le coût de cette station, qui entre dans le cadre du schéma de protection du littoral, qui a jusque-là servi de réceptacle à tous les rejets des eaux usées des villes et communes côtières, est de 129 millions de dinars. La couverture de la partie ouest de la wilaya en matière d'AEP et d'assainissement sera prise en charge, a souligné le ministre, appelant les responsables à lancer des études dans les plus brefs délais afin de les intégrer dans la loi de finances complémentaires de 2008. Répondant à une question relative au soutien par l'Etat du prix de l'eau, M. Sellal a affirmé que celui-ci n'est pas à l'ordre du jour, rappelant que l'objectif des pouvoirs publics est d'améliorer les conditions de vie des citoyens à travers tous les grands projets lancés à l'échelle national.