Le président syrien Bachar el-Assad a fait valoir le rôle de la Russie, de l'Iran et de la Chine dans la lutte contre le terrorisme et a déclaré que la défaite des terroristes était inévitable. "La défaite du terrorisme est inévitable tant qu'il y aura des pays comme l'Iran, la Russie et la Chine qui respectent les principes et soutiennent le droit des peuples à l'autodétermination. Je les remercie pour cela", a indiqué Bachar el-Assad lors de son discours devant le parlement nouvellement élu. Sachant que les ministres de la Défense russe, syrien et iranien doivent se rencontrer aujourd'hui à Téhéran pour évoquer la "lutte contre le terrorisme" au Moyen-Orient, une région secouée par plusieurs conflits. Les ministres des trois pays alliés, Sergueï Choïgou (Russie), Fahd el-Freij (Syrie) et Hossein Dehghan (Iran) vont passer en revue "les développements dans la région et les moyens de renforcer la lutte contre le terrorisme". La rencontre se tiendra au moment où les offensives contre les terroristes du groupe autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech) continuent en Syrie et en Irak voisin. De plus, le président syrien a souligné que la trêve dans le pays a permis d'arrêter l'effusion de sang et a conduit à un certain nombre de victoires militaires. "Grâce à la trêve, la situation dans le pays est la suivante: l'effusion de sang est majoritairement arrêtée, des trêves ont été signées, ce qui a permis, en termes militaires, de réaliser une série de victoires, y compris la libération de Palmyre", a-t-il fait remarquer. Selon le chef de l'Etat syrien, les autorités ont présenté, au début des négociations de Genève-3, un document avec les principes de base du dialogue. "Les négociations de fond n'ont pas encore débuté, nous n'avons reçu aucune réponse à ce document des autres parties engagées dans les pourparlers. Cela indique leur dépendance à l'égard des parties externes", a conclu Bachar el-Assad. Une trêve est en vigueur en Syrie depuis le 27 février dernier suite à une entente intervenue entre la Russie et les Etats-Unis. Toutefois, la trêve ne concerne pas les organisations reconnues comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu. Les frappes contre Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes terroristes se poursuivent.
Une femme présidera le parlement Cette victoire est une nouvelle étape historique après l'obtention par les femmes du droit de vote en 1953. Pour la première fois dans l'histoire de la Syrie, une femme a été élue présidente du parlement. L'élection du nouveau président de l'Assemblée du peuple syrien a eu lieu le 6 juin dans les territoires contrôlés par les forces gouvernementales. La victoire d'une femme constitue une nouvelle étape historique après l'obtention par les femmes du droit de vote, ainsi que celui de se présenter au parlement en 1953. La nouvelle présidente du parlement Hadia Abbas, 58 ans, a été députée entre 2003 et 2007. Auparavant, elle a travaillé dans la direction du Parti de la résurrection arabe et socialiste (Parti Baas). Le parti Baas, au pouvoir depuis plus d'un demi-siècle en Syrie, et ses alliés ont remporté la majorité des 250 sièges à l'issue des élections législatives tenues le 13 avril, selon les résultats officiels. Le taux de participation était officiellement de 57,56% parmi les électeurs en capacité de voter, selon la commission électorale, citée par l'agence officielle Sana. Le président syrien Bachar al-Assad s'est adressé mardi au nouveau parlement. "Le peuple syrien a surpris une nouvelle fois le monde par sa participation exceptionnelle au scrutin et par le nombre considérable de candidats", a déclaré le chef d'Etat. Les élections parlementaires avaient été jugées "illégitimes" par les opposants de l'intérieur comme de l'extérieur, et par les pays occidentaux. La Russie les juge conformes à la Constitution syrienne actuelle.
Le Front al-Nosra poursuit les hostilités Les terroristes d'Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, continuent de torpiller le régime de cessez-le-feu en vigueur en Syrie depuis le 27 février. Même avec l'avènement du Ramadhan, mois sacré pour tous les musulmans, les extrémistes d'Al-Nosra n'ont pas renoncé aux hostilités. Le nombre de victimes civiles ne cesse de croître, rapporte mardi le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie dans un bulletin. "Bien que le mois de Ramadhan ait débuté lundi, les groupuscules terroristes continuent de pilonner les quartiers résidentiels ainsi que les positions de l'Armée syrienne et des milices kurdes. Le nombre de victimes parmi les civiles continue de croître", indique la source. Le bulletin informe en outre qu'au cours de ces dernières 24 heures, le régime de cessez-le-feu a été violé à trois reprises à Damas. Quant au nombre de localités syriennes ayant rejoint la trêve, il s'élève désormais à 138. Et de préciser que ni les forces armées syriennes, ni les forces aérospatiales russes déployées en Syrie n'ont mené de frappe sur les groupes armés ayant déposé les armes. Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie opère sur la base aérienne de Hmeimim, dans la province de Lattaquié. Il comprend 61 officiers russes. Ce centre a pour mission de signer des accords de cessez-le-feu avec les chefs des formations armées syriennes, veiller au respect de la trêve et assurer le transfert de l'aide humanitaire à la population civile syrienne. Une trêve est en vigueur en Syrie depuis le 27 février dernier suite à une entente intervenue entre la Russie et les Etats-Unis. Toutefois, la trêve ne concerne pas les organisations reconnues comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu. Les frappes contre Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes terroristes se poursuivent.