Engagée il y a quelques jours, la bataille de Palmyre gagne en intensité. Les affrontements autour de cette ville antique, classée patrimoine mondial par l'Unesco, opposent l'armée gouvernementale syrienne à Daech. Les réussites enregistrées par l'armée syrienne contre Daech, qui détruit ce patrimoine mondial, suscitent l'espoir de la récupération de Palmyre. Un quartier général des terroristes de Daech et de Djabhat al Nosra, branche syrienne d'Al Qaïda, a été démantelé aux alentours de Palmyre, a indiqué hier l'agence syrienne Sana. D'après les informations de cette agence de presse, plusieurs terroristes ont été éliminés lors d'un raid aérien. L'appartenance de l'aviation n'a toutefois pas été précisée. Par ailleurs, l'armée gouvernementale syrienne a repoussé hier une attaque d'extrémistes dans la zone de l'aéroport de Deir ez-Zor, a rapporté la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen. Le gros des combats eut lieu autour de Palmyre. Des emplacements de tir des extrémistes de Daech ont été détruits à un carrefour stratégique de la route nationale reliant Palmyre à Damas et à Deir ez-Zor. L'Etat-major des forces armées de Russie a constaté que les conditions avaient été réunies à Palmyre pour la victoire sur les extrémistes de Daech, écrit l'agence de presse Sputnik. Le 27 février, un cessez-le-feu initié par Moscou et Washington a été instauré en Syrie. Aux termes des accords acceptés par les forces gouvernementales et les principaux groupes d'opposition, la trêve prévoit l'arrêt de toutes les hostilités, à l'exception des frappes contre Daech, le Front al-Nosra et les autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'ONU, indique cette agence de presse. Le président syrien Bachar el-Assad a mis en relief hier le rôle de Moscou et de Téhéran dans l'édification de l'avenir de son pays. L'aide politique et économique des alliés de la Syrie, avant tout de la Russie et de l'Iran, a fortement contribué à consolider le peuple syrien dans sa lutte contre le terrorisme, a indiqué hier le président Bachar el-Assad lors d'une rencontre à Damas avec le président du Conseil stratégique des relations étrangères de l'Iran Kamal Kharrazi.