Alors qu'on est en plein milieu du mois de Ramadhan, le ministère du Commerce semble vraiment bien organisé dans la mesure où il prend ses devants bien avant les jours fériés de l'Aïd el fitr d'autant que les fêtes cette année peuvent s'étaler sur 5 jours ! Ainsi donc intervenant, ce lundi, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio nationale, le Directeur des activités commerciales et de la régulation des prix, au ministère du Commerce, Abdelaziz Aït-Abderrahmane, a assuré que 33 276 boulangers, 20.167 épiciers et 7 000 détenteurs d'activités diverses ont été " réquisitionnés " pour la période de l'Aïd el fitr. Ceci explique-t-il pour éviter que des commerçants de denrées alimentaires ne cessent leurs activités après la période des fêtes, parfois durant une semaine. Le directeur des activités commerciales tient, par ailleurs, à assurer également que 2.314 agents de contrôle ont été mobilisés pour surveiller ceux parmi eux qui seraient tentés de baisser rideau. Il est vrai que l'Aid est devenu pour de nombreux citoyens synonyme de pénuries. C'est systématique, les trois ou quatre jours qui suivent la fin du mois de Ramadhan, on remarque que des rideaux de commerçants sont baissés. Ce qui pousse les citoyens à s'approvisionner en prenant la précaution de stocker leurs provisions pour ces jours de grande disette. Et pourtant la loi interdit la fermeture des commerce pour assurer le minimum garanti par le " service public ". L'Union des artisans et commerçants algériens, les syndicats des commerçants ont beau instauré des permanences, mais, on remarque tout de même quelques infractions. Cette année, le ministère du commerce a pris les devants quinze jours avant les jours de fête de l'Aïd el fitr. Or, il se trouve que cette année est bien particulière dans la mesure où les joueurs fériés pour les fêtes peuvent s'étaler sur 5 jours ! En effet, il y a d'abord les fêtes de l'Indépendance et de la jeunesse le 5 juillet un mardi, puis si l'Aïd aurait lieu ce même jour, le lendemain serait également férié et il n'y aurait que le jeudi ouvrable. Ce qui est risqué " car les travailleurs peuvent faire ce qu'on appelle communément le " pont " soit ne pas travailler jeudi et donc vendredi et samedi suivent et ce serait donc la fête complète avant le retour à la normale le dimanche d'après. Ce qui rend d'importance cette histoire de permanence surtout après l'Aïd qui coïnciderait juste avec le week-end. Espérons donc que les commerçants désignés pour la permanence assument leurs services comme il se doit. Sinon, la cellule de permanence pendant la période de l'Aïd-El-Fitr régie par les services de la direction du commerce en collaboration avec les autorités locales et l'Union des Commerçants et des Artisans Algériens, visant les activités commerciales suivantes à travers la serait là pour écouter les doléances de citoyens et prendre les mesures qu'il faudrait. Et pour revenir à l'invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio nationale, à savoir le Directeur des activités commerciales et de la régulation des prix, au ministère du Commerce, Abdelaziz Aït-Abderrahmane, celui-ci a reconnu qu'à la veille et durant la période de Ramadhan, des commerçants de produits alimentaires n'hésitent pas à augmenter effrontément leurs prix. Une pratique des plus méprisables que les pouvoirs publics n'arrivent visiblement toujours pas à endiguer totalement. Par contre, remarque-t-il également : passés les premiers jours du mois sacré, les prix ont commencé à baisser. M. Abdellaziz Aït Abderrahmane, estime " normal " l'augmentation des cours sous l'effet de la forte demande des ménages. Mais ces demandes ont tendance à baisser dans nombre de wilayas. Evoquant l'importation de quantités d'appoint de viandes rouges à partir de l'Inde, du Brésil, de Nouvelle Zélande et d'Espagne, M. Abdelaziz Aït Abderrahmane indique que cette mesure a été arrêtée " juste pour essayer de contrer une forte flambée des prix ". Concernant la désorganisation du marché, facilitée par l'absence de la grande distribution, il signale que cette dernière n'a pu encore s'établir avec force. Et la cause estime le directeur des activités commerciales et de la régulation des prix, au ministère du Commerce, réside dans le fait que des promoteurs éprouvent des difficultés à acquérir des terrains d'assiettes pour y installer leurs activités.