Grâce à une réalisation de Neymar en fin de rencontre, le Brésil a pris le meilleur sur la Colombie mardi à Manaus (2-1). Alors que Miranda avait ouvert le score pour la Seleção, c'est Marquinhos qui a égalisé d'une tête malheureuse. Puis "Super Neymar" a mis tout le monde d'accord avec son 48e but en 72 sélections, soit le même total que Zico. À seulement 24 ans. Sans lui, les choses sont différentes. Neymar était dans un bon soir: il a donné une passe décisive, puis a marqué le but de la victoire contre la Colombie, mardi à Manaus, en match qualificatif pour le Mondial-2018. En battant la Colombie, le Brésil se hisse à la deuxième place du tournoi de qualification sud-américain, ex-aequo avec l'Argentine (15 points), un point derrière l'Uruguay. Les Brésiliens ont ouvert le score dès la 2e minute par le défenseur de l'Inter, Miranda, de la tête, sur un corner tiré par Neymar. L'autre défenseur central brésilien, le Parisien Marquinhos, a égalisé... pour la Colombie, d'une tête malheureuse contre son camp sur un centre de James Rodriguez.
Neymar rejoint Zico A la 73e minute, Neymar d'une frappe croisée du gauche, sur la gauche de la surface de réparation, a redonné l'avantage au Brésil. Avec ce 48e but en 72 sélections, il rejoint le légendaire Zico, au cassement des buteurs de la Seleçao. Il est encore loin de Pelé (77), moins de Ronaldo (62) et Romario (55), à seulement 24 ans. Après la belle victoire en Equateur jeudi (0-3), grâce à deux buts du jeune prodige Gabriel Jesus et un de Neymar, le Brésil a réalisé un sans faute apprécié par le nouveau sélectionneur brésilien Tite, successeur de Dunga, limogé après l'élimination dès la phase de groupes de la Copa America 2016. Outre Neymar, l'attaquant Jesus et le latéral gauche Marcelo ont régalé les spectateurs. Dani Alves était le capitaine. Sur une bonne dynamique depuis sa victoire aux JO de Rio, le Brésil aura en octobre une tâche plus facile que contre la Colombie. Neymar et ses coéquipiers recevront la Bolivie puis se déplaceront au Venezuela.
Sans Messi, l'Argentine se fait peur au Venezuela Sans Lionel Messi, blessé, l'Albiceleste a eu du mal face au Venezuela et n'a pas pu faire mieux qu'un simple nul (2-2). C'est Nicolas Otamendi qui a arraché l'égalisation à dix minutes du terme. Privée de Messi, Agüero et Higuain, l'Argentine a arraché un match nul 2-2 au Venezuela, en match qualificatif pour le Mondial 2018, perdant la tête du groupe sud-américain, au profit de l'Uruguay, vainqueur du Paraguay 4-0. C'est le Venezuela qui a ouvert la marque en première période, d'une frappe du gauche des 20 mètres, dans la lucarne de Romero (34e), le milieu de Malaga Juan Pablo Anor. Sur un contre, le Venezuela aggravait la marque. Salomon Rondon s'enfonçait côté gauche et offrait un centre en retrait à Josef Martinez, qui fixait facilement le gardien argentin Romero (52). Si les Argentins, bien que réduits à 10, n'avaient pas souffert contre l'Uruguay battu 1-0 la semaine dernière, ils ont longtemps été incapables de trouver l'ouverture, sous une pluie battante, et auraient même pu concéder un troisième but.
Banega en 10 La réaction argentine est venue de Pratto, l'attaquant de l'Atletico Mineiro, bien servi par Lamela dans la surface de réparation. Il butait une première fois sur la défense vénézuélienne, avant de réduire la marque (57). L'Argentine reprenait espoir et prenait le contrôle du match, multipliant les offensives par Banega, qui a fait honneur au N.10 qu'il portait en l'absence de Messi, Di Maria ou Pratto. A la 82e minute, le défenseur central Otamendi trouvait enfin la faille, d'une reprise du droit à bout portant, sur un corner tiré par Di Maria.Dans les dix dernières minutes, le match aurait pu basculer pour l'une ou l'autre des deux équips, mais le poteau sauvait l'Argentine, et le manque d'efficacité des attaquants argentins permettait au Venezuela de tenir en échec l'Albiceleste, qui l'avait facilement battu en juin lors de la Copa América (4-1). Avec 4 points en deux matches, le nouveau sélectionneur argentin Edgardo Bauza, nommé après la démission de Gerardo Martino, peut préparer sereinement les prochaines échéances des éliminatoires. Dans un mois, les Argentins se rendront au Pérou et recevront le Paraguay.