La Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr) est en extension et rénovation de son réseau. En effet, pas moins de trois agences d'exploitation ont été réceptionnées dans la wilaya de Blida, dont une au chef-lieu et les autres à Boufarik et El Affroun, toutes réaménagées et confortées. Une opération qui s'inscrit, d'une part, dans le volet "de la nouvelle politique commerciale de la Banque dont l'objectif est d'étoffer et de moderniser le réseau de la Badr pour offrir une meilleure qualité de services et optimiser les activités des agences", selon son président-directeur général, M. Djebbar, d'autre part, l'adaptation aux nouveaux mécanismes de marché bancaire algérien et ainsi offrir une meilleure prestation de services. Il est à signaler que la Badr, créée en 1982 par la cession de pas moins de 140 agences de la Banque nationale d'Algérie pour son actif, œuvre pour une stratégie de croissance basée sur le caractère sélectif de ses produits et services, mais surtout l'ambition de satisfaire le réseau clientèle dont elle dispose. Cependant, la Banque de l'agriculture et du développement rural recèle un potentiel humain de l'ordre de 7000 cadres et employés à travers son réseau national un potentiel sur lequel elle compte pour prospérer en optimisant sa gestion. Concernant les prérogatives de la Badr, elles sont schématisées principalement dans le financement de l'agriculture où la céréaliculture s'adjuge la part de lion des crédits alloués. Mais, parfois, elle dépasse ce créneau. D'ailleurs, pour le premier semestre 2006, plus de 278 millions de dinars ont été consacrés pour le secteur privé hors circuit agricole. Comme elle privilège également le secteur privé qui bénéficie des 4/5 des crédits offerts par ladite banque laissant le cinquième restant pour le secteur public. Les catégories qui sont censées bénéficier des crédits de la Badr sont les PME, le financement des activités créées dans le cadre du programme de l'Ansej, mais aussi les grandes entreprises. Enfin, le montant des crédits accordés dans le domaine agricole, jusqu'au 30 juin 2007, s'élève à 79 milliards de dinars dont plus de 75 milliards sont destinés à la branche céréalière. Outre cette dernière, la Badr intervient aussi pour le financement de la pêche, l'aquaculture, l'industrie alimentaire et l'habitat rural, dans l'attente d'intégration d'autres crédits à l'instar du leasing et des crédits à la consommation.